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AFFAIRE NORBERT ZONGO : La demande d’extradition de François Compaoré accordée

Suite à la demande d’extradition de François Compaoré, frère de Blaise Compaoré, par Ouagadougou, la France vient de donner son avis favorable. Rappelons qu’il s’agit de l’affaire de l’assassinat du journaliste Norbert Zongo le 13 décembre 1998.

Ouagadougou a formulé une demande d’extradition du frère de l’ancien président Blaise Compaoré qui serait impliqué dans l’affaire de l’assassinat du journaliste Norbert Zongo, le 13 décembre 1998. La France ayant donné son avis favorable à cette demande, les avocats de François Compaoré décident d’introduire un recours auprès du tribunal.

Cette décision a été hautement saluée par le gouvernement Burkinabè. Contacté par nos confrères de RFI, Rémi Dandjinou, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement laisse entendre leur satisfaction suite à cette décision d’extradition : « Elle réjouit le Burkina, d’autant plus que le 13 décembre prochain, nous aurons une date anniversaire importante de ce triste événement. Norbert Zongo a été assassiné le 13 décembre 1998. »

Du côté de la famille Zongo, l’enthousiasme est à son comble. Au micro de RFI, Robert Zongo confie : « Monsieur Compaoré est un citoyen burkinabè, comme tout le monde et ne saurait se soustraire à la justice de son pays. Nous remercions la justice française et nous demandons aux autorités françaises d’accélérer la donne pour la François Compaoré puisse rentrer et se mettre à la disposition du juge, pour qu’on puisse définitivement clore le dossier Norbert Zongo. »

Rappelons que François Compaoré avait été arrêté à l’aéroport Roisy-Charles-de-Gaulle de Paris en octobre 2017, à la suite d’un mandat d’arrêt des autorités Burkinabè le 5 mai de la même année. La demande d’extradition avait été refusée par la cour d’Appel de Paris qui voulait être en possession d’éléments matériels montrant l’implication réelle de M. Compaoré dans l’assassinat du journaliste. Les choses ont ainsi fini par rentrer dans l’ordre, malgré de nombreuses critiques qui se faisaient entendre de part et d’autre.

Djènèba Touré, Stagiaire

Source: Le Pays

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