À titre de nomination, un ministre appelé aux missions d’une telle stature, a la latitude de se faire entourer par ceux avec lesquels, il estime pouvoir bien faire. Au Mali, dans la plupart des cas, ce sont bien des amis et autres proches.
Ainsi, chaque ministre vient avec une équipe, qu’il estime compétente d’où la movibilité de plusieurs cadres siégeant pour soutenir et exécuter les besognes, en bien ou en mal, du prince du jour.
Alors en quoi l’actuel, ministre Fassoun Coulibaly serait différent d’un cabinet qu’il a lui-même mis en
place ? «Qui s’assemble se semble» dit-on.
C’est une affaire de clan. Les sales besognes ne sauraient être exécutées sans la bénédiction du directeur de la fonction publique, poste occupé par l’actuel ministre avant ses récentes fonctions.
Dans la plupart des cas, un ministre fait nommer un proche et un très proche à la tête de son cabinet.
L’interpellation du cabinet a sa tête le chef de cabinet est-il un moyen pour sauver celle du ministre Fassoun Coulibaly ?
À suivre
Baladji TOURÉ
Reflet d’Afrique