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AFFAIRE DES 200 MILLIARDS : La sortie ratée de l’APBEF

Tout le monde cherche à connaitre l’identité des gens impliqués dans une présumée malversation bancaire. Dans un communiqué, l’Association professionnelle des banques et établissements financiers(APBEF) a réagi de façon étonnante. La nouvelle de l’attribution d’un prêt frauduleux de plus de 200 milliards de F CFA à des hommes politiques au sein d’une banque de la place s’est diffusée comme une trainée de poussière sur les réseaux sociaux pendant le week-end dernier.

 

L’APBEF aurait mieux fait de ne pas se prononcer sur cette affaire avant un communiqué officiel sur la question. Dans un communiqué bref, l’APBEF a fait savoir que les banques et établissements financiers du Mali font bien leur travail. Or, il s’agit d’un dossier judiciaire dont les contours sont flous. Le nom de la banque encore moins ceux des personnalités poursuivies par les autorités judiciaires n’ont pas été révélées au public. L’information a toutefois été diffusée largement sur internet.

On se demande si l’APBEF tente de voler au secours des banquiers impliqués dans cette affaire de prêt douteux. Il est clair qu’une telle opération bancaire ne pourrait se faire sans l’implication de certains employés. Même si des responsables politiques sont les instigateurs de la violation des règles de conduite en matière de prêt, la responsabilité est partagée entre des professionnels et les bénéficiaires. Pour l’instant, rien n’a filtré sur l’identité de la banque et des personnalités concernées par le scandale qui fait apparemment honte aux milieux bancaires du pays.

Selon les informations de sources crédibles, certaines personnalités impliquées sont en fuite pour échapper aux poursuites judiciaires. Par contre il y a des gens qui sont déjà interpellés et d’autre le seront dans les jours à venir. Pour l’instant la justice ne communiqué pas sur ce scandale qui est sur toutes les lèvres. Les soupçons sont portés sur des personnalités politiques qui ont l’habitude de mener des opérations bancaires douteuses dans les banques où l’Etat intervient beaucoup. Selon des sources fiables, des hauts responsables du pays se servaient à volonté dans certaines banques locales.

En dehors des prêts, plusieurs mauvaises pratiques existaient dans ces banques contrôlées par l’Etat. Par exemple, le fils d’un gouverneur du district de Bamako avait été recruté sans diplôme dans une banque à Bamako sous IBK. Plusieurs autres recrutements avaient été faits de la même façon à l’époque. Ces mauvaises pratiques avaient mis des banques locales au bord du précipice. Beaucoup de clients avaient intenté des procès contre des banques pour avoir perdu de l’argent de façon mystérieuse.

Source : La Sirène

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