Un syndicat sud-africain a défendu des gardiens de prison vivement critiqués pour avoir organisé un spectacle de danse “érotique” pour les détenus, en juin, dans le cadre des célébrations annuelles de la Journée de la Jeunesse.
Le syndicat de l’Association des Agents Publics (PSA) a soutenu dans son communiqué que les danseuses n’étaient pas des strip-teaseuses, estimant qu’elles n’étaient “pas à moitié nues”.
Le PSA indique qu’une danse innocente a été transformée “en quelque chose de laid”.
“Les danseuses arboraient une tenue appropriée, assez conforme. Elles n’étaient pas à moitié nues comme on l’a prétendu”, a-t-il noté.
Les photos de la prestation des animatrices, habillées de lingerie noire et de bottes genouillères dansant avec des prisonniers vêtus de leurs uniformes oranges dans la prison de haute sécurité de Johannesburg, sont devenues virales.
Une des danseuses a déclaré au journal Sowetan qu’elle et ses collègues n’étaient pas des strip-teaseuses mais qu’elles étaient plutôt des danseuses professionnelles de rue appelées “Sexy Lingerie and Boys group”.
Les autorités ont suspendu 13 membres du personnel pénitentiaire en lien avec ce spectacle.
BBC