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AES : Le bon bilan du soldat Assimi

Au bilan de la Présidence malienne à la tête de la Confédération des États du Sahel (CES), le Général d’Armée Assimi Goïta, Président en exercice de la nouvelle entité juridique de l’Alliance des États du Sahel (AES), est médaillé pour sa feuille de route réaliste et réalisable pour l’avancée des trois États (Burkina, Mali, Niger) aux plans sécuritaire (Défense), économique (Développement) et géopolitique (Diplomatie).

C’est sous ces oripeaux que le Général d’Armée Assimi Goïta, Président en exercice de la Confédération des États du Sahel (AES), a donné une impulsion à la cadence des ministres concernés par les actions en cours et qui ont enregistré des avancées majeures durant son premier mandat qui expire en juillet prochain. Parmi ces actions et avancées majeures on note des réalisations phares comme l’adoption d’une charte graphique unifiée, la mise en circulation d’un passeport commun aux trois États membres, ainsi que des progrès significatifs dans les domaines de la défense et de la sécurité. Parallèlement, des initiatives de développement structurantes sont en cours de déploiement, témoignant d’une dynamique régionale prometteuse.

Pour évaluer le bilan d’étape avant dernier trimestre, le 14 mars 2025, au palais de Koulouba, le Président Assimi Goïta a présidé une réunion entouré de son staff et du Premier ministre, le Général de division Abdoulaye Maïga. On notait aussi la présence de huit ministres aux portefeuilles clés dans l’attelage gouvermental, qui ont participé à cette réunion dont l’objectif était d’évaluer l’état d’avancement de la feuille de route de la présidence malienne de l’AES. Un mandat confié au Mali depuis juillet 2024 par ses partenaires du Burkina Faso, dirigé par le Capitaine Ibrahim Traoré, et du Niger, sous la houlette du Général Abdourahamane Tiani. Au démarrage de ce nouveau départ pour les trois États, plusieurs actions structurantes ont été menées, notamment l’adoption d’une feuille de route consensuelle et la création de comités nationaux dans chacun des États membres pour assurer la coordination-pays, le suivi conjoint et la mise en œuvre collective des projets de la Confédération.

Au Mali, c’est la Commission nationale AES, placée sous l’autorité du Chef de l’État, qui est chargée de superviser le Comité de pilotage qui a en charge les trois piliers stratégiques, baptisés «les Trois D» pour «Défense», «Diplomatie» et «Développement». Chacun de ces axes est piloté par un ministre dédié. Le Général Sadio Camara pour la Défense, Abdoulaye Diop pour la Diplomatie, et Alousséni Sanou pour le Développement. Cette structuration permet une coordination efficace et une répartition claire des responsabilités.

Des réunions sectorielles pour une mise en œuvre optimale

Dans cette structuration du travail harmonisé, le Premier ministre le Général de Division Abdoulaye Maïga joue un rôle clé avec les réunions sectorielles organisées à Bamako, Ouagadougou et Niamey, participées, pour garantir une exécution harmonieuse des projets dans les domaines de la défense, de la diplomatie et du développement.

La réunion du 14 mars 2025 vient donc vérifier le bon suivi et l’évaluation nécessaire pour pouvoir dresser un bilan d’étape détaillé des progrès réalisés et des bonds accomplis. Dans ce cadre, la réunion, a permis d’évaluer les actions menées par les différents comités. Dans son intervention, le Général Abdoulaye Maïga d’informer que le Président de l’AES a formulé des orientations stratégiques claires pour atteindre, dans les trois prochains mois, les objectifs fixés par le Mali dans le cadre de cette feuille de route. Il a également insisté sur l’importance cruciale de la communication dans un contexte marqué par une guerre informationnelle intense. Selon lui, «la communication est un pilier essentiel pour expliquer la vision et les actions du leadership de l’AES. Le ministre de la Communication a présenté au Chef de l’État les initiatives en cours, notamment la création d’une télévision pan-sahélienne, qui devrait voir le jour avant la fin de la présidence malienne», a listé le Premier ministre. Il a également rappelé que l’AES constitue désormais un mécanisme d’intégration indispensable pour la stabilité et le développement de la région.

Souveraineté, sécurité et prospérité : des résultats tangibles

Le Premier ministre s’est félicité encore des résultats obtenus dans les trois domaines prioritaires de la feuille de route. Les actions menées visent à renforcer la souveraineté des États membres, à garantir la prospérité de leurs populations et à protéger leur espace géographique, conformément à la vision partagée par les trois leaders de l’AES.

Le ministre de la Défense, le Général Sadio Camara, a fait état de succès notables dans le domaine sécuritaire, notamment l’opérationnalisation de la Force conjointe de l’AES, qui a déjà démontré son efficacité sur le terrain. «Nous réaffirmons notre engagement, dira-t-il, à protéger les peuples du Sahel. Sous la direction de nos Chefs d’État, nous continuerons à œuvrer sans relâche pour accomplir nos missions», a-t-il déclaré.

Selon le ministre de la Défense et des anciens Combattants, l’opération «Yèrèkokoa», menée dans la zone des trois frontières, a permis de neutraliser des groupes terroristes, de saisir des armes et de rassurer les populations locales.

Sur le plan diplomatique, le ministre Abdoulaye Diop a mis en avant la création des symboles de l’AES, tels que le drapeau, le logo et le passeport commun, qui renforcent l’identité et la visibilité de la Confédération sur la scène internationale. À l’appui, il a renseigné que «l’AES est désormais un acteur incontournable dans la région. Notre défi est de maintenir une coordination solide et de parler d’une seule voix».

Développement et intégration régionale : des projets structurants

Pour sa part, le ministre de l’Économie et des Finances, Alousséni Sanou, a mis l’accent sur les initiatives en cours dans le pilier Développement. Parmi les mesures phares figure la création d’un Fonds d’investissement alimenté par un prélèvement de 0,50% sur les recettes douanières de l’espace AES. Ce fonds permettra de financer les activités de la Confédération et de soutenir des projets d’envergure régionale. «La mise en place de ce dispositif est imminente», a-t-il assuré. Par ailleurs, la création d’une Banque confédérale, dont le capital a été fixé à 500 milliards de FCFA, a été validée. «Toutes les dispositions sont prises pour opérationnaliser cette institution financière dans les meilleurs délais», a-t-il ajouté.

Enfin, prenant la parole, le Président de la Transition, Assimi Goïta, a insisté sur d’autres projets structurants, tels que la construction d’une ligne ferroviaire reliant Kayes à Niamey et la mise en place d’un stock stratégique de sécurité alimentaire pour les trois pays. Ces initiatives visent à renforcer l’intégration économique, à garantir la stabilité régionale et à améliorer les conditions de vie des populations du Sahel.

Avec des résultats déjà visibles et des perspectives prometteuses, la présidence malienne de l’AES démontre que la coopération régionale est un levier essentiel pour relever les défis communs et construire un avenir prospère pour le Sahel.

M SANOGO

 

Source: L’Aube

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