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Actualité : Moussa Mara réclame la vérité sur les sujets brûlants

L’ancien Premier Ministre était face la presse hier dimanche 7 Janvier 2024, dans le cadre d’une conférence où il n’a éludé aucune question de l’actualité brûlante.

Le conférencier a tenu les confrères en haleine dans son QG de compagne où il a pris ses quartiers aussitôt après sa désignation comme candidat officiel du parti YELEMA à la prochaine présidentielle. La Transition étant menacée à ses yeux par la multitude de fronts affichés pour la souveraineté nationale, ” l’unité autour des autorités de la Transition est la seule en mesure de nous permettre de faire face aux graves défis de l’heure”, soutient-il. Faute de quoi, de nombreux enjeux pourraient étouffer progressivement la Transition au fil des mois. Une réalité que chacun doit avoir le courage de reconnaître et de convaincre les autorités actuelles dans ce sens, martèle le candidat fraîchement désigné.

Au sujet du dialogue en vue, le mythique maire de la commune 4 affiche sans ambages son adhésion et suggère par la même occasion une implication plus profonde des concitoyens en associant à l’exercice les différentes composantes des communautés nationales afin d’aboutir à un dispositif de paix porté par les Maliens eux-mêmes. Une approche qui facilitera, selon lui, le consensus entre fils du pays.

Moussa Mara déplore en revanche les coupures d’électricité dont il décrit l’ampleur inédite en ces termes : «Depuis mon enfance, je n’ai jamais connu de délestage au Mali au mois de Décembre». Et d’ajouter que «les autorités doivent nous dire les réelles difficultés afin que nous tous puissions apporter des solutions».

À l’instar des autres acteurs de la classe politique, l’ancien patron de la Primature a les yeux et l’esprit rivés sur la date des élections générales. Rappelant que le ministre de tutelle avait précédemment annoncé un ” léger report “, il estime que l’heure est venue de donner des indications. L’ancien député éphémère indique avoir constaté l’absence d’inscriptions pour le compte des élections dans les prévisions budgétaires de l’année en cours. Ce qu’il admet être interprétable comme un renoncement aux échéances électorales prévues en 2024. Et d’inviter solennellement les autorités de la Transition à mettre un terme au suspense en fixant une date irrévocable.

Dans la foulée d’interpellations tous azimuts, Moussa Mara n’a pas omis d’évoquer les restrictions liberticides. Selon ses dires, les atteintes aux droits et à la liberté d’opinion ne sont dans l’intérêt de personne. Il importe, par conséquent, dans un contexte où les Maliens devraient se donner la main pour faire face aux crises sociétales, que le pouvoir accepte les avis divergents et tolère les contradictions. En plus d’aider à avoir une lecture variée des difficultés, la réussite de cette période exceptionnelle exige de chacun un engagement pour cette cause.

I KEÏTA

Le Témoin

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