Le secrétaire général du ministère de l’Economie Numérique et de la Prospective, Cheich Oumar Maïga, a présidé la cérémonie d’ouverture de l’Atelier de Validation du rapport final de l’étude d’actualisation de la Stratégie d’Accès Universel aux télécommunications et aux technologies de l’information et de la communication. C’était hier lundi 16 décembre 2019 dans la salle de conférence du CNPM, en présence du Directeur général de l’AGEFAU, M. Souhahébou Coulibaly et des représentants de plusieurs structures étatiques.
Le Directeur général de l’Agence de Gestion du Fonds d’Accès Universel aux Télécommunications et aux Technologies de l’Information et de la Communication (AGEFAU) M. Souhahébou Coulibaly a rappelé le contexte de qu’à l’instar de la révolution industrielle qui façonna le monde au 19ème siècle en projetant l’homme dans la modernité, le numérique avec l’avènement des technologies de l’information et de la communication quant à lui, précipita dans une virtualisation sans bornes avec en trame de fond, un changement profond des paradigmes au niveau des sociétés.
A l’en croire, le monde se digitalise inexorablement ; la prégnance des technologies innovantes dans tous les secteurs de la vie, les avantages, qu’elles confèrent ont fini par contraindre les décideurs à épouser le sens de la marche, afin d’en tirer la quintessence au profit du développement économique social et culturel de leurs pays respectifs.
Ainsi, a fait jouir l’idée de la constitution d’un fonds d’accès universel avec pour objectif de démocratiser l’outil de l’information et permettre l’accès du plus grand nombre aux technologies de l’information et de permettre l’accès du plus grand nombre aux technologies de l’information et de la communication, en vue de réduire de façon significative la facture numérique.
Au Mali, la mise en place du fonds d’accès universel remonte de deux décennies, suite à l’adoption en 1998 de la déclaration de la politique sectorielle régissant les télécommunications. C’est en 2010, qu’une stratégie d’accès universel en milieu rural et dans les zones éloignées, incluant le service de téléphonie, l’internet, le développement de contenus et de services de proximité pertinents a été entériné par le Gouvernement pour une durée de 5ans ; sans pour autant en déterminer le contenu, encore moins les responsabilités de l’autorité chargée de sa mise en œuvre. Il dira que dès lors, se posait avec acuité la nécessité de la relecture du document pour palier non seulement à cette insuffisance ; mais aussi et surtout, prendre en charge les changements intervenus entre temps dans un secteur aussi dynamique que celui du numérique.
« Faute de disposer de textes additionnels relatifs à la gouvernance du fonds, la tentative de relecture de la Stratégie d’accès universel en milieu rural et dans les zones éloignées, envisagée en 2014 par le département d’Accès universel de l’AMRTP n’a pas pu aboutir », a-t-il précisé.
Il a poursuivi que cet présent atelier vient à point nommé, d’autant qu’il offre l’occasion de réactualiser, de mettre à jour et de définir en conséquence une nouvelle fois la stratégie d’Accès universel aux télécommunications et aux technologies de l’information et de la communication pour une meilleure prise en charge des initiatives en cours et celles envisagées dans le cadre de la promotion des Tic au Mali.
Il s’est dit persuadé que la démarche adoptée, vous permettra de cerner tous les contours de la problématique, afin de proposer des solutions qui répondent aux besoins des populations en termes d’accès effectif aux télécommunications et aux technologies de l’information et de la communication, en vue de pourvoir au désenclavement numérique du Mali, tel que souhaité par le Gouvernement.
Sabeleh Dembélé
Source : Echos Medias