Selon le président de l’OCLEI, Moumouni Guindo, très peu de femmes ont accès au ressources agricoles bien qu’elles assurent plus de 70 pour 100 de la production alimentaire. Les contraintes financières – pauvreté, manque d’autonomie financière, marginalisation économique – constituent des freins à leur engagement et à leur réussite dans la vie économique et dans la vie politique.
A l’en croire, les femmes et les filles sont bien souvent les grandes victimes des pratiques corruptives , des injustices et frustrations qui en découlent. Mais, elles peuvent également être des vecteurs volontaires et involontaires de ces pratiques, soit dans leurs activités économiques, soit dans leur organisation formelle ou informelle, d’où l’importance de l’information et de la sensibilisation afin qu’elles soient de ferventes actrices de la promotion de l’intégrité dans les affaires publiques et privées.
Dr Guindo a indiqué que des partenaires comme le Projet d’appui à la lutte contre la corruption contribuent à informer et à sensibiliser les femmes et les jeunes filles sur leur rôle central dans la lutte contre ce fléau et l’enrichissement illicite.
Pour le directeur du projet de LUCEG les femmes sont des actrices essentielles du développement, et leur participation pleine et entière à la vie publique et économique est indispensable pour garantir l’efficacité de nos actions, c’est pourquoi, à travers nos initiatives, nous nous efforçons de renforcer le pouvoir des femmes, de soutenir leurs initiatives et de leur offrir les outils nécessaires pour qu’elles puissent exercer pleinement leurs droits et contribuer activement à la lutte contre la corruption.
L’OCLEI a décerné une attestation à Mme Diallo Mariam Sangaré du Bureau du vérificateur général pour services rendus à la nation. La récipiendaire a estimé que cette reconnaissance représente pour elle, une motivation à servir davantage le pays et à être un bon exemple pour toutes les autres femmes qu’elle invite à ne pas se sous-estimer.
Fatoumata Djourté, stagiaire