Le contexte de conflit communautaire est mal choisi par la communauté tamasheq noire pour réclamer des droits, même s’ils sont légitimes.
La communauté a organisé samedi dernier, un point de presse pour attirer l’attention des autorités politiques nationales et l’opinion internationale sur les conditions de domination, d’exploitation de l’Homme par l’Homme, d’exclusion sociopolitique, d’esclavage, dont elle est victime. Elle réclame une gestion égalitaire des communautés maliennes, une participation à la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale et des nominations de leurs cadres, dans le gouvernement et l’élimination de tous les termes péjoratifs, tels que Bella, à l’encontre de leur communauté. On se pose la question de savoir pourquoi des éléments de cette communauté ont attendu cette période, où on cherche à réconcilier les communautés, pour mettre le doigt sur la plaie.
B.D.
Source: Canard Dechainé