Les ministres des affaires étrangères du Mali, du Burkina Faso et du Niger se sont réunis, le vendredi 17 mai 2024 à Niamey. Objectif : finaliser le projet de texte créant la Confédération de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) qui doit être adopté par les chefs d’Etat dans les jours à venir. « Nous pouvons considérer très clairement, aujourd’hui, que la Confédération de l’Alliance des États du Sahel (AES) est née », a indiqué Abdoulaye Diop, à l’issue d’une audience avec le général Abdourahamane Tiani, le chef d’Etat du Niger.
Les préparatifs du Sommet des chefs d’Etat de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) qui doit se tenir dans les jours à venir vont bon train. Pour preuve, la capitale nigérienne (Niamey) a abrité, le 16 mai 2024, la réunion des Hauts fonctionnaires des pays membres de l’Alliance des Etats du Sahel et la réunion des Ministres des Affaires étrangères, le vendredi 17 mai 2024. Les travaux de cette dernière rencontre se sont déroulés sous la coprésidence des Chefs de délégation du Burkina Faso, Karamoko Jean Marie Traore, ministre des Affaires Étrangères, de la Coopération Régionale et des Burkinabés de l’Extérieur ; de la République du Mali, Abdoulaye Diop, ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale ; et de la République du Niger, Bakary Yaou Sangaré, le ministre des Affaires Étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’Extérieur. La rencontre, selon Bakary Yaou Sangaré, avait pour objectif de finaliser le projet de texte relatif à l’institutionnalisation et à l’opérationnalisation de la Confédération de l’Alliance des Etats du Sahel. A l’issue des travaux, Abdoulaye Diop a indiqué : « Nous pouvons considérer très clairement, aujourd’hui, que la Confédération de l’Alliance des États du Sahel (AES) est née ».
Le 16 septembre 2023 à Bamako, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont créé l’Alliance des États du Sahel (AES), un pacte de défense mutuelle. A cette occasion, les dirigeants de ces trois pays ont signé la Charte du Liptako-Gourma, nommée ainsi en référence à la région du Liptako-Gourma à cheval entre les trois pays et qui est au cœur des préoccupations sécuritaires du Sahel. À travers l’AES, les pays membres s’engagent à établir une architecture de défense collective et d’assistance mutuelle et à lutter contre le terrorisme et la criminalité organisée.
Madiassa Kaba Diakité
Source : Le Républicain