Le journaliste- Activiste Abdoul Nang était face à la presse le mardi pour élucider l’opinion nationale et internationale sur les soi-disant fraudes électorales décriées par l’opposition depuis quelques semaines.
Nous vous livrons l’intégralité de son intervention ici :
Depuis des semaines, l’opposition malienne dénonce urbi et orbi des fraudes électorales qui serait en en cours sans pour autant exposer la moindre preuve.
Dans sa paranoïa, elle égrena les motifs de son inquiétude : plus d’un millions de carte NINA seraient dans la nature, les morts et les fœtus voterons faute d’un fichier électoral fiable, des bureaux de vote fictifs et des bourrages d’urnes en préparation
Pour renforcer la confiance des acteurs aux processus électoral, le gouvernement du Mai a pris l’initiative de faire auditer le fichier électoral, par l’organisation International de la francophonie. Ainsi, un comite national d’audit du fichier électoral présidé par M. Dajiee SOGOBA, premier vice président de la CNI, a été mis en plac . il est composé de treize membres issus de la CNI, des partis politiques de la Majorité, des partis politique de l’opposition, des parti non affilies, du Conseil National de la Société Civile et quatre experts de l’organisation Internationale de la Francophonie. Apres des jours d’analyse et d’investigations, les experts sont parvenus a cette conclusion sans équivoque : « sur la base des résultats des d’analyses et d’investigations auxquels sont parvenus les experts le comite d’audit conclut que le fichier électoral du Mali, contenant 8.000.462 électeurs repartis dans 23 041 bureaux de vote, est suffisamment fiable pour permettre la tenue des élections générales de 2018 » jusqu’à nos jours, aucune objection de l’opposition. En plus, le comite ne formule aucune recommandation a mettre en œuvre avant le prochain scrutin,
Par ailleurs, l’inquiétude relative aux cartes NINA est vite écartée par la confection des nouvelles cares d’électeurs en cours dont la distribution est prévue pour bientôt. Quand aux bureaux de vote fictifs et des bourrages d’urnes, la nouvelle loi électorale appréciée par la quasi-totalités de la classe politique ne laisse aucune chance . En effet, chaque bulletin de vote devra porter au verso la signature du président du bureau de vote, la signature des assesseurs de la majorité et de l’opposition , la désignation du centre de vote et le numéro du bureau du bureau de vote, les informations relatives a la commune, au cercle, a la région et a la date du scrutin , puis, dans chaque bureau on a un assesseur de la majorité et un de l’opposition
Rien de toutes mesures de confiance n’est assez pour satisfaire l’opposition elle demande enfin qu’un mandat de certification soit adoptée par le conseil de Sécurité de l’ONU pour permettre a la MINUSMA de proclamer le vainqueur en violation de la constitution de 1991 et notre souveraineté au nom de laquelle la même opposition avait créé une plateforme ANTE A BANA en atout dernier pour paralyser Bamako par des marches illégales. Pis malgré la présence de toutes ces conditions pour une meilleure élections, l’opposition entend descendre dans la rue le 02 juin prochain pour exiger une élection transparente de quelle transparence s’agit-il finalement.
On se rappelle que lors de l’investiture du candidat soumaila cisse le 12 ma dernier au stade du 26 mars, l’activiste Ras Bath avait évoqué l’effusion de sang en cas de tricherie donc une crise post électorale dans un pays confronte aux irrédentistes et a des hordes terroristes depuis 2012-01-01
Pour des gens qui savent d’avance que les maliens ont fait leur religion les concernant, la violence devient un moyen de revendication en lieu et place des moyens légaux a leur portée.
Non a une Transition ! Non au putsch ! Non a toute crise postélectorale !
La révolution citoyenne malienne invite donc le gouvernement à poursuivre dans le dialogue avec tous les acteurs l’organisation de l’élection et rappelle aux membres de l’opposition les principes de la démocratie et les valeurs de la république.
Nous appelons la jeunesse à la retenue, à la sagesse et au sens civique, ainsi que les autorités coutumières et religieuse à jouer leur rôle de régulateur et d’apaisement.
Nous invitons les medias à davantage de responsabilité et les partenaires régionaux et internationaux a accompagner les autorités pour la tenue de l’élection présidentielle dans les meilleures conditions sur toute l’étendue du territoire national.
La rédaction