L’Agence de développement rural de la vallée Sénégal (ADRS), créée par la loi N° 10-012 du 20 mai 2010, est un établissement public à caractère administratif doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière. Elle a pour mission de promouvoir la réalisation des aménagements hydro-agricoles et la mise en valeur des terres dans sa zone d’intervention.
Cependant, depuis sa création, l’ADRS n’a jamais été dotée d’un cadre organique à cause d’une incompétence sur toute la ligne de son Directeur actuel, Georges Keïta. Pourtant, lors du deuxième Conseil d’Administration de l’Agence tenue à Kita en août dernier, le ministre de l’Agriculture Kassim Denon n’a pas manqué de rappeler que l’ADRS, en tant qu’organe de développement, ne se porte pas bien et manque d’agents et de cadres.
À cela s’ajoute le fait qu’actuellement, on assiste à un départ massif et non maîtrisé du personnel, toutes catégories confondues de l’Agence. D’où l’urgent de trouver une solution durable. Sinon comment comprendre qu’en zone ADRS, le niveau de production et de productivité soit en deçà du potentiel existant ?
De plus, les projets financés à travers l’ADRS souffrent de sérieuses difficultés, faute de manque de vision du Directeur Keïta. L’exemple le plus édifiant est le Programme de gestion intégrée des ressources en eau et le développement des ouvrages à buts multiples du bassin du fleuve Sénégal. Ce projet, financé à hauteur de…… , peine à prendre son envol.
B.Maiga
Source: La lettre du Mali