Le gouvernement libyen soutenu par l’ONU est pris en otage par des “milices armées et des groupes terroristes”. Ces mots du président égyptien Abdel-Fattah al-Sissi, constituent ni plus ni moins, une critique ouverte aux autorités basées à Tripoli soutenues par ses rivaux régionaux, la Turquie et le Qatar.
Pour le dirigeant égyptien Tripoli n’a pas le “ libre arbitre ” pour agir.
“Ce qui s’est passé en Libye ces dernières années et pourquoi le gouvernement n’a pas de libre arbitre (dans la capitale Tripoli), c’est parce qu’il est l’otage de milices armées et de groupes terroristes là-bas à Tripoli” a déclaré le président égyptien Abdel-Fattah El-sissi.
Les propos d’El-Sissi ont été tenus dans un contexte de tensions accrues avec la Turquie après la signature, le mois dernier, d’un accord controversé sur la frontière maritime avec le gouvernement de Tripoli.
La Grèce, l‘Égypte et Chypre, qui se situent entre les deux géographiquement, ont dénoncé l’accord comme étant contraire au droit international, et la Grèce a expulsé l’ambassadeur de Libye la semaine dernière sur cette question.