Une délégation de jeunes cadres du parti de la poignée de main vient, en effet, de boucler une mission d’échanges autour des préoccupations des populations des localités visitées tout en profitant pour leur donner également des « informations utiles » sur Soumaïla Cissé, le futur candidat de l’URD à l’élection présidentielle du 29 juillet prochain. Ladite délégation était conduite par le Secrétaire à la communication du parti, Me Demba Traoré et comprenait, entre autres, Dr Madou Diallo, Secrétaire chargé des relations extérieures du parti, Moussa Sey Diallo, Secrétaire adjoint à la communication, Abdrahamane Diarra, président du mouvement national de la jeunesse URD, Mme Soumaré Fatoumata Mallé et Mme Maïga Bongo Sidibé, membres de la direction du parti. Une conférence-débats, qui a eu lieu le samedi 14 avril 2018 dans la salle de conférence de l’hôtel Cinquantenaire de Sikasso, a permis, d’après les participants, d’édifier largement sur la vision de l’URD sur les grands dossiers de la nation.
-Maliweb.net- C’est une forte délégation, composée majoritairement de jeunes cadres, que la direction de l’URD avait envoyée sur le terrain à Koutiala, Ségou et Sikasso, la semaine dernière, pour d’abord, nous a-t-on dit, tâter le pouls du parti de la poignée de main dans ces différentes localités ; et procéder ensuite à des échanges avec les populations sur les questions qui préoccupent tous et chacun. Voilà une initiative qui intervient à quelque trois mois et demi de la présidentielle du 29 juillet que nos concitoyens attendent avec beaucoup d’impatience mais surtout avec beaucoup d’espoir.
Que ce soit donc à Koutiala, Niènan, Kopolonbougou, Koumantou, Ségou ou Sikasso, partout la délégation de l’URD a été chaleureusement accueillie par des jeunes et des moins jeunes qui, en maints endroits, n’ont pas caché leur désir de voir le président de l’URD, l’honorable Soumaïla Cissé accéder à la magistrature suprême du pays à l’issue de la prochaine élection présidentielle. Cela à la suite des témoignages faits sur l’homme par Me Demba Traoré, Dr Madou Diallo, Abdrahamane Diarra et Moussa Sey Diallo, tous jeunes cadres du parti la poignée de main qui avait, d’ailleurs, jeté son dévolu sur certains d’entre eux pour assumer d’importantes responsabilités dans l’administration publique et cela dans un passé récent.
Décriant la gouvernance IBK partout où elle est passée, la délégation de l’URD a été témoin, aux dire du chef de mission, des cas d’insécurité alimentaire auxquels certaines populations sont aujourd’hui exposées suite à la crise sécuritaire que vit notre pays. Rien d’étonnant alors si dans la plupart des interventions des couches laborieuses, c’est le mot « manque » qui revenait le plus : manque d’eau, manque d’électricité, manque de classes, manque de nourriture, manque d’aliment pour le bétail, manque d’emploi pour les jeunes, etc. Le tout sur fond d’une insécurité qui ne cesse de gagner du terrain.
Un appel à l’union sacrée pour « sauver le Mali »
A toutes les préoccupations exprimées, la délégation a proposé des pistes de solution qui passent invariablement, selon ses membres, par l’alternance. Car pour eux, le régime actuel « ne peut plus ».
Au cours de la conférence-débats, Dr Madou Diallo a fait un exposé sur la crise que notre pays traverse. Après cette intervention, le président du mouvement national des jeunes, Abdrahamane DIARRA a édifié l’assemblée sur le « parcours exemplaire » du président du parti, Soumaïla Cissé qui, d’après lui, est l’homme de la situation. Quant à Moussa Sey Diallo, il a parlé des « qualités de réformateur » de Soumaila Cissé, qui a réussi des réformes et obtenu des résultats palpables partout où il est passé aussi bien ici au Mali qu’à l’étranger.
Quant au chef de la délégation, Me Demba Traoré, il a égrené ce qu’il a appelé « les nombreuses insuffisances qui caractérisent la gestion du président de la République : de la corruption aux mensonges d’Etat en passant par l’inertie et l’incompétence du régime IBK ».
Mme Soumaré Fatoumata Mallé et Mme Maïga Bongo Sidibé ont, quant à elles, lancé des appels à l’endroit des femmes, en les exhortant à faire de la « candidature du président Soumaïla Cissé une réalité pour un Mali de vision ».
Venus de diverses localités de la région, les participants, après ces interventions, semblaient apparemment tous acquis à l’impérieuse nécessité de l’alternance.
Il a été, d’autre part, donné l’occasion à la délégation de s’enrichir de la vision des associations locales d’artisans, d’agriculteurs, de commerçants et des autorités administratives sur la situation socio-économique de la région. « C’est la toute première fois qu’un parti politique vienne à la source pour s’enquérir de nos préoccupations », avait déclaré Sibiri Sanogo, président de la chambre d’agriculture de Sikasso, à l’issue de la visite que lui a rendue la délégation de l’URD.
L’investiture du candidat Soumaïla Cissé prévue le 12 mai prochain
Daouda Touré, représentant de la CODEM a, au nom des partis invités à la conférence-débats, magnifié les différents actes posés par l’URD à Sikasso.
Pour le chef de la délégation, la conférence-débats avec les forces vives de la région permettra d’apporter des solutions idoines aux préoccupations locales « une fois que le président de l’URD sera au pouvoir ».
Au terme de cette rencontre avec les populations du Kénédougou, un « appel de Sikasso » a été lu et dont voici un extrait : « Donnons-nous la main pour restaurer l’espoir, sans considération de race, d’ethnie, de religion encore moins de génération. Unis, la main dans la main, nous ferons plus que sauver le Mali, nous mettrons notre pays sur orbite pour rejoindre le monde du progrès, de la paix, de la prospérité et de l’émergence. Unis et rassemblés nous triompherons ! Allons-y ! ».
Après cette première étape, les jeunes cadres de l’URD envisagent de mettre le cap sur d’autres localités à l’intérieur du pays et sur des pays étrangers où vit une forte colonie malienne. Avec un objectif précis d’après Me Demba Traoré : Tâter le pouls du parti et se rassurer du degré de la forte mobilisation des militantes et des militants, prendre en charge les préoccupations de nos compatriotes et les appeler à opter pour l’alternance.
A propos et selon des confidences, l’URD projette d’investir son candidat, surnommé de l’alternance, non plus le 28 avril comme nous l’avions précédemment annoncé, mais le 12 mai prochain avec la participation des populations venues de toutes les régions du Mali et en présence des délégations d’une vingtaine de pays étrangers. Un événement qui sera précédé de la signature, par quelque 50 partis politiques et 300 associations, d’un « manifeste pour l’alternance en 2018 ».
Mamadou FOFANA
L’Indépendant