Etaient en face des hommes de média, Jean Paul Riverin, directeur du Projet d’Appui à la Lutte contre la Corruption pour et par l’Égalité du Genre (LUCEG), Dramane Yacouba Diallo, coordinateur des activités du projet LUCEG, et Mariam Diama Sanogo, présidente de la Communauté de Pratique en matière de Lutte contre la Corruption. Ce, pour faire le point sur l’organisation de cette 8ème édition de la Semaine de la Jeunesse contre la Corruption.
A la lumière de leurs interventions, il ressort que l’objectif principal de la tenue de cette activité est de contribuer à la lutte contre les pratiques corruptives et discriminatoires affectant les droits des filles, des femmes et d’autres personnes vulnérables. Cela, à travers des activités de sensibilisation, de communication et de plaidoyer à grande échelle. Une édition qui vise également à promouvoir l’intégration de l’égalité des genres en impliquant les femmes et les jeunes comme moteurs du changement social, consolidant ainsi les acquis des éditions précédentes et les actions déjà entreprises dans le cadre du projet LUCEG.
Selon les conférenciers, la réalisation de cette 8ème édition contribuera à renforcer les bases des synergies déjà établies entre les différentes catégories d’acteurs maliens lors des éditions précédentes et au cours des différentes activités organisées dans le cadre du projet LUCEG. Que les activités prévues permettront aux partenaires de renforcer leur collaboration sur les diverses thématiques, en plus d’introduire des innovations dans l’approche méthodologique.
Une particularité de cette édition est la participation des structures de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite de la République du Congo et du Gabon en tant que pays invités. Il s’agit de la Haute Autorité de la République du Congo et de la Commission Nationale de Lutte contre l’Enrichissement Illicite de la République du Gabon, dont les responsables ont souhaité prendre part en tant qu’observateurs aux activités de cette 8ème édition.
Le programme des activités de sensibilisation et de communication de cette 8ème édition, comprendra notamment : des rencontres sur le rôle des jeunes et des femmes dans la lutte contre la corruption, sur les causes et les conséquences de la corruption et de l’enrichissement illicite ; des séances de théâtre-forum pour sensibiliser contre la corruption ; un panel de haut niveau sur le rôle des magistrats dans la chaîne de lutte contre la corruption ; une conférence-débat sur les conséquences de la corruption sur les femmes et les jeunes filles dans le domaine de la santé, ainsi que des ateliers de formation sur les instruments juridiques de lutte contre la corruption. Il est à noter que les activités de sensibilisation et de communication de cette semaine seront organisées par le Projet d’Appui à la Lutte contre la Corruption pour et par l’Égalité des Genres (LUCEG) au Mali, en collaboration avec les OSC partenaires et l’OCLEI. Elle sera placée sous la présidence des deux ministères de tutelle du projet LUCEG, à savoir le Ministère de la Justice et celui de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille.
Pour rappel, le projet LUCEG est mis en œuvre au Mali par l’École Nationale d’Administration Publique du Québec (ENAP) et ses partenaires d’exécution, notamment les Organisations de la Société Civile (OSC) et l’Office Central de Lutte contre l’Enrichissement Illicite (OCLEI). Financé par Affaires Mondiales Canada, ce projet s’inscrit dans la continuité des actions entreprises par l’ENAP du Québec dans le cadre de la mise en œuvre du projet Justice Prévention et Réconciliation au Mali (JUPREC 2015-2020).
Fatoumata COULIBALY
Source : Le Sursaut