La maison des ainés de Bamako a servi de cadre, le samedi 23 mars dernier, pour abriter la quatrième conférence nationale du parti de la Convergence pour le Développement du Mali (CODEM). La cérémonie d’ouverture a été présidée par Housseini Amion Guindo, président de la CODEM, en présence des élus, des cadres, militants et sympathisants du parti.
Ont également pris part à cette importante rencontre du parti de quenouille les partis amis tels que : Adéma-PASJ, ADP-Maliba, URD, Ramata et PDS. On pouvait noter aussi la présence du représentant de Chérif de Nioro. C’est le premier regroupement de la CODEM après celle de la veille de l’élection présidentielle 2018. Une élection à laquelle, la CODEM a obtenu la 5e place sur 27candidats avec 3,89% des voix.
Un score que le parti se félicite d’avoir obtenu à cause du contexte sécuritaire très tendu dans lequel s’était organisée ladite élection. L’occasion était pour les participants à la conférence de réfléchir sur des pistes de sortie de crise en vue de les soumettre aux tenants du pouvoir comme contribution à la recherche de résolution à cette crise sans précédente. Pour le président Housseini Amion Guindo, c’est cette logique qui a conduit le parti CODEM à prendre des positions contre la « prorogation illégale et illégitime du mandat des députés » à travers la création de la coalition des forces patriotiques (COFOP), ensuite contre le projet du découpage administratif « non partager par la population concernée ». «…
Le développement récent dans la vie politique de notre pays nous a amenés à prendre des positions qui s’inscrivent dans notre vision du respect strict de notre loi fondamentale et la défense de notre démocratie chèrement accuse au prix du sang », a-t-il laissé entendre. Mais le président de la convergence pour le développement du Mali a tenu à rappeler que ces prises de position n’empêcheront nullement le devoir patriotique de réfléchir sur les grandes problématiques du pays. « Nous pensons que ces réflexions permettront à notre pays de se doter de règles plus adaptées et de mécanismes plus opérationnels tant au niveau de la compétition démocratique que du point de vue des institutions ».
C’est dans cette suite logique que la CODEM a proposé l’urgence de trois pistes essentielles qui sont : un message d’urgence du chef de l’État à la Nation ; la tenue des législatives dans les délais avant toutes autres élections ; l’organisation d’un dialogue national inclusif qui conduira aux réformes sans aucune précipitation. Pour le président de la CODEM : « Le problème de la gouvernance au sommet exacerbe les tensions qui découlent pour la plupart d’une crise de confiance et d’un manque d’anticipation ».
Infosept