Les travaux de la 4e session de la Cour d’assises de Bamako ont débuté hier lundi 25 novembre 2013 à la Cour d’Appel de Bamako. C’était sous la présidence du président de la Cour d’Appel de Bamako, Moussa Sara Diallo, en présence du procureur général près la cour d’Appel, Daniel A Téssougué et du bâtonnier de l’ordre des avocats du Mali, Me Issaka Keïta.

Cette 4e session qui s’étendra sur une vingtaine de jour aura à juger 80 affaires inscrites au rôle de la cour. A l’ouverture des travaux  de ces assises, le procureur général près la Cour d’Appel  de Bamako, Daniel A Téssougué, s’est d’abord réjoui de l’atteinte à 90% des objectifs que  la Cour s’était fixés en début d’année, à savoir parvenir à juger plus de 400 dossiers criminels en 4 sessions. Il a  par la suite fait des mises au point par rapport au qualificatif qu’on lui attribue en le taxant de faire de la politique. A l’en croire, la pire  injure qu’on puisse faire à un intellectuel, citoyen de son pays, qui parle des questions majeures de la vie de sa patrie, c’est de lui dire qu’il fait de la politique. Il a tenu à préciser : «  qu’on ne nous fasse pas l’injure, de nous dire que nous nous occupons de politiques, quand  nous évoquons des questions réelles, des préoccupations des Maliens,  nos concitoyens, afin que des solutions soient  trouvées. C’est parce que nous sommes à des responsabilités, que nous en répondons. Si faire cela c’est faire de la politique, alors nous faisons de la politique. De toutes les façons, il s’agit de notre patrie et nul ne nous déviera de cette mission. . .»

Pour le procureur général, la justice à fort à faire, car si tous veulent la justice, aucun ne la veut contre soit, et tout est bon pour décourager, détourner de l’objectif.

Il faut noter que sur les 80 dossiers soumis à cette session, les infractions contre les mœurs et les crimes de sang sont nombreux. Sur les 105 accusés, il y aura 15 femmes.

Le bâtonnier a rassuré de l’accompagnement du barreau au cours de ces assises.

Le président de la Cour d’Appel, Moussa Sara Diallo a espéré compter sur le professionnalisme des honorables membres de la cour durant ces assises.

Ben Dao 

L’indicateur du renouveau