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3ème pont de Bamako : Deux corps sans vie repêchés

A Bamako, capitale du Mali, un autre fait insolite vient de se produire au niveau du troisième pont ou le pont de l’amitié sino-malienne. Deux corps sans vie ont été repêchés du fleuve Niger le 9 juin 2022. Il s’agit d’une fille et d’un homme en état de putréfaction avancé. Ces faits résultent-ils de la colère des djinns ou s’agit-il simplement d’un autre fait criminel réalisé par des individus ?

Après constatation du tragique évènement, la nouvelle a été portée à la connaissance des éléments du commissariat de police du 16ème arrondissement de Bamako qui a dépêché une unité sur place. Elle était conduite par un officier de la permanence du commissariat. Ce dernier a été par la suite rejoint par Issa Diabaté, un médecin en service au Cscom de Sotuba, afin de poser les diagnostics permettant de rétablir les circonstances de la mort des victimes. Sur la base de l’enquête produite par le médecin, il ressort que les deux corps sont restés dans l’eau durant plusieurs jours. Le médecin spécialiste fait part que leur décès serait survenue par suite d’une noyade. Conformément à leurs missions, les éléments de la police du 16ème ont également fait des signalements. Ils ont réuni les indices nécessaires avant de procéder à la diffusion de l’information à l’endroit de la population. C’est ce travail des policiers qui a permis à une famille de faire une déclaration de disparition d’une fille de 16 ans, appelée Nayira Bah. La description et les détails fournis par la famille correspondaient à l’identité de la fille repêchée dans l’eau du fleuve. Cette fille était domiciliée au quartier Sirakoro-Méguétana. La famille a été alors informée par la police qui venait d’étudier la déclaration de disparition des parents de la défunte. Quant à l’homme, le deuxième corps repêché, il n’a pu être clairement identifié, compte tenu de son état de putréfaction avancé. De source fiable, nous avons appris que le chef de l’équipe funèbre de la municipalité a indiqué que le corps de l’homme ne pouvait pas non plus être transporté à la morgue. Le corps a été alors inhumé sur place, à quelques mètres de l’endroit où le défunt a été repêché, suite à l’avis du procureur près le tribunal de grande instance de la commune I de Bamako. Puisque l’enquête n’a pu clarifier les circonstances de la mort des deux individus, doit-on alors parler des faits criminels causés par les djinns ? Est-ce un crime commis par des malfaiteurs ou simplement un fait de Dieu ? Difficile de répondre à ces questions.

Mamadou Diarra

Source: LE PAYS

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