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25esession de l’Espace d’Interpellation Démocratique: 280 interpellations enregistrées cette année

La 25esession ordinaire de l’Espace d’Interpellation Démocratique (EID) s’est tenue vendredi dernier au Centre International des Conférences de Bamako (CICB). Cette énième session a enregistré 280 interpellations. 53, soit 18,92% ont été retenues pour lecture, 153, soit 54,66% pour suite à donner et 74, soit 26,42% rejetées, car ne remplissant pas les critères définis dans le règlement intérieur de l’EID. C’était en présence du Premier ministre de la transition, Dr Choguel Kokalla Maïga, et de son gouvernement. 

Les jurys étaient au nombre de neuf, tous corps confondus, lors de cette 25esession de l’EID. La présidence du jury était assurée par Bouaré Fily Samaké. L’événement a été présidé par le Premier ministre, Dr Choguel Kokalla Maïga. Pour lui, ce forum qui réunit chaque année précisément à cette mémorable date du 10 décembre a pour objet d’informer les opinions publiques nationales et internationales sur l’état des droits de l’Homme au Mali, de contribuer de manière active et pédagogique à la réalisation d’une culture démocratique nationale et d’impulser de façon significative la politique de promotion et de protection des droits et libertés des citoyens. ‘’ Pendant plusieurs décennies, les plus hautes autorités du pays sous l’impulsion du bureau du Médiateur de la République ont créé les conditions d’instauration d’un dialogue démocratique entre gouvernants et gouvernés à travers les interpellations. Les francs succès enregistrés au cours des vingt-quatre précédentes éditions ont été réalisés, faut-il le préciser, grâce à une saine et pleine participation des membres du jury d’honneur de l’EID’’, a affirmé le Premier ministre.

Toujours, selon lui, cette 25e édition, contrairement à celles qui l’ont précédée, a enregistré seulement 280 dossiers d’interpellation contre 465 en 2019 pendant que les délégations territoriales enregistraient au total 191 dossiers d’interpellation, soit un pourcentage en décroissance qui s’établit à 68, 22%. ‘’ Ces résultats flatteurs ont été atteints grâce aux efforts déployés par le Médiateur de la République qui a su, d’une part, associer nos compatriotes des diasporas aux sessions de l’EID, notamment celles résidant dans les pays à forte concentration malienne et, d’autre part, initier et mettre en œuvre des mesures diligentes en 2019-2020 avec la désignation de correspondants  du Médiateur dans les ambassades et consulats’’, a-t-il confirmé et poursuivi que, fondamentalement, l’ambition est de bâtir une nouvelle forme d’administration et de gestion des affaires publiques, au service exclusif des usagers ; l’enjeu est considérable puisqu’il s’agit de conforter davantage la puissance publique et de renforcer l’autorité de l’État par une bonne gouvernance basée sur des principes de l’équité et d’égalité. ‘’ Je vous donne l’assurance que les recommandations issues des travaux de cette 25eédition seront traitées avec diligence par le gouvernement dans les meilleurs délais’’, a affirmé Dr Maïga.

Selon Mme le Médiateur de la République, Sanogo Aminata Mallé, les interpellations concernent essentiellement les litiges fonciers, les difficultés liées à l’exécution des décisions de justice, les réclamations de droits, les demandes de régularisation de situation administrative, les marchés publics et les contrats. Par ailleurs, on observe une tendance encourageante à l’accroissement du taux de participation des citoyens vivant dans les régions, cercles, arrondissements et communes. « Cet intérêt des populations rurales est le fruit d’une intense campagne de sensibilisation, tout au long de l’année, menée avec l’assistance du groupe Nyogolon et les radios de proximité dans les langues nationales au niveau des sept délégations territoriales des services du Médiateur de la République à Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti, Tombouctou et Gao », a-t-elle déclaré, en poursuivant que sur les 280 demandes d’interpellation; 191 proviennent des régions, soit 68,22%, 88 du district de Bamako, soit 31,76% et 01 de la diaspora malienne, soit 00, 02% ; toutefois, le taux de participation des femmes demeure faible, à peine 10%.

En outre, les organisations de la société civile qui sont engagées pour la défense et la promotion des droits et libertés ont attiré les plus hautes autorités pour l’équité et la légalité des droits.

Sanogo

Source: LE COMBAT

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