Dans ce communiqué, le président du Collectif des enseignants volontaires (CEVM), Zié Sanogo a indiqué qu’à défaut de cela, le gouvernement pourrait leur soumettre un nouveau contrat. « Pour répondre à l’appel du gouvernement de l’époque, beaucoup d’entre nous ont déserté les écoles privées, pas pour saboter ou entraver le bon déroulement de la lutte des collègues fonctionnaires mais nous avons pensé qu’il est mieux d’avoir à faire à l’Etat qu’à un particulier », a confié Zié Sanogo.
Il a ajouté que ce contrat signé par les enseignants volontaires au compte du Centre national de promotion du volontariat (CNPV) stipulait que le volontaire s’interdit d’exercer toute activité rémunérée publique ou privée. « Aujourd’hui nous sommes égarés et esseulés, nous n’avons plus de contrat avec nos écoles privées et nous sommes plus de 2000 chômeurs sortant des Écoles de formation », a-t-il regretté. Rappelons que ces enseignants avaient contribué à la sauver l’année scolaire 2019-2020.
M. DIAWARA
Source: L’Essor