La cérémonie de sortie de la première promotion du master en maintien de la paix et exécutive master en reconstruction de l’État post-conflit a eu lieu hier dans la salle de conférence de l’EMP-ABB. Étaient présents le chef de cabinet du ministère de la Défense et des Anciens combattants, le colonel-major Faraban Sangaré, le recteur de l’Université des sciences juridiques et politiques de Bamako (USJPB), Moussa Djiré, ainsi que le directeur de l’ EMP-ABB, colonel Souleymane Sangaré. Les parents et amis des 20 (femmes et hommes) ont assisté à la remise des diplômes.

Les 20 étudiants ont étudié les épreuves associées à un enseignement de très haute qualité et comprennent la production de 20 mémoires de recherches qui ont mené à un diagnostic sérieux sur les différentes crises sécuritaires actuelles et recommandées des solutions pertinentes.

La sortie de cette première promotion marque le franchissement par l’EMP-ABB d’une étape nouvelle de son développement. Au-delà d’être un centre de formation d’excellence en maintien de la paix, expliquera le colonel Souleymane Sangaré, elle Une institution complètement établie d’enseignement et de recherches en matière de prévention-gestion des conflits, de maintien et de consolidation de la paix, mais aussi de reconstruction de l’État post-conflit.

Ce pan relativement nouveau de l’évolution de l’EMP-ABBa été possible grâce aux directives et le soutien du ministère de la Défense et des Anciens combattants et du département en charge de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. À ce propos, le directeur de l’EMP-ABB a adressé ses remerciements aux partenaires scientifiques de l’Université des sciences juridiques et politiques de Bamako et de l’Institut d’études politiques de Grenoble. Car, leurs efforts ont permis un aboutissement heureux.

Faut-il retenir que le programme de master en maintien de la paix et de l’exécutive master en reconstruction de l’État post-conflit de l’EMP-ABB offre un cadre de formation complet. Les 20 diplômés qui ont satisfait toutes les exigences de ce programme sont prêts à apporter aux efforts multidimensionnels visant à préserver et à restaurer la paix partout où elle est en péril. Selon le colonel Souleymane Sangaré, certains d’entre eux sont déjà engagés dans les activités de recherche, la mise en œuvre de projets sur le terrain ou encore la publication des travaux scientifiques.

Le recteur de l’USJPB a reconnu que c’est le couronnement d’une expérience réussie de collaboration entre civils et militaires. Selon Moussa Djiré, trois enseignants de son université ont participé à la mise en place dudit master. «Il s’agit de magnifier les résultats tangibles», s’est-il réjouir. Cette première promotion a été baptisée feu l’ambassadeur Boubacar Gaoussou Diarra.

Oumar DIAKITÉ

Source : L’ESSOR