L’ADEMA-PASJ a présenté, le 5 janvier, à son siège ses vœux de nouvel an à la presse. Pr Tiémoko Sangaré, en présence des cadres, militants et sympathisants du parti, a lancé un appel solennel aux anciennes Abeilles à regagner la ruche.
Le président Tiémoko Sangaré a passé au peigne fin les faits qui ont marqué l’année 2018 dont l’élection du président de la République, l’incompréhension post-électorale et la position de l’ADEMA par rapport au choix du candidat IBK et de la mouvance présidentielle
Selon Tiémoko Sangaré, le choix de la 15ème conférence nationale extraordinaire du parti, à savoir, le soutien à IBK conformément à son accompagnement tout au long de son premier mandat, était le meilleur choix digne et lucide, permettant de préserver la stabilité du pays en cette période de tension électorale, mais aussi l’unité du parti et son existence.
Pour l’ADEMA, le résultat de l’élection présidentielle ne doit pas être perçu comme la victoire d’un camp sur un autre, mais, celle de tout un peuple. C’est pourquoi, le président Tièmoko a réitéré ses félicitations à toutes celles et à tous ceux qui étaient candidats à cette élection tout en les exhortant à mettre le Mali au-dessus des intérêts partisans.
Face à la situation que vit le pays, Tièmoko Sangaré a, au nom du parti ADEMA, appelé toutes les forces vives de la nation à l’instauration de la dynamique de dialogue et de consensus, indispensable à tout développement. A en croire le président, après une année électorale quelque peu mouvementée au sein du parti et un début de mandat marqué par une tension sociale critique, le parti a décidé de faire de 2019 l’année de la réorganisation, de la dynamisation et de la modernisation dans la discipline afin de le préparer à de futures victoires électorales.
« Pour ce faire, le maître-mot est et restera discipline. Il est temps que les militants de l’ADEMA, un parti sorti des entrailles de partis clandestins, fassent de la discipline une des valeurs cardinales de leurs actions politiques de tous les jours », a déclaré l’Abeille en chef de la ruche.
Drissa Togola
Le Challenger