Après l’achat dans des conditions non élucidées de quelque 55 véhicules tout terrain visibles en ville avec l’immatriculation ANM, l’administration de l’Assemblée nationale peine toujours à éclairer la lanterne des députés sur le sort réservé aux 29 anciens véhicules 4×4 envoyés au garage en 2014. Selon des sources concordantes, ces voitures auraient disparu sans que personne ne sache aujourd’hui leur destination alors qu’elles fonctionnaient normalement. D’où cette police d’assurance à hauteur de quelque 35 millions de FCFA souscrite en avril 2014 auprès d’une compagnie de la place pour les couvrir contre ” tous risques”.
Après l’achat dans des conditions non élucidées de quelque 55 véhicules tout terrain visibles en ville avec l’immatriculation ANM, l’administration de l’Assemblée nationale peine toujours à éclairer la lanterne des députés sur le sort réservé aux 29 anciens véhicules 4×4 envoyés au garage en 2014. Selon des sources concordantes, ces voitures auraient disparu sans que personne ne sache aujourd’hui leur destination alors qu’elles fonctionnaient normalement. D’où cette police d’assurance à hauteur de quelque 35 millions de FCFA souscrite en avril 2014 auprès d’une compagnie de la place pour les couvrir contre » tous risques« .
Si la législation en matière de réforme des véhicules de l’Etat s’impose également à l’Hémicycle, il en va de soi que ces 29 véhicules de marque Toyota Prado puissent être mis à la disposition des services compétents, selon un député qui a requis l’anonymat. D’après ce dernier, l’Assemblée nationale ne saurait constituer une exception en la matière. Même les anciens meubles, tapis, ordinateurs et autres matériels qui ont été renouvelés doivent, en matière de comptabilité publique, retrouver le chemin des Domaines de l’Etat pour être mis aux enchères ou cédés à l’amiable à ceux qui les utilisaient auparavant, d’après l’élu.
C’est donc une centaine de millions de FCFA que l’Etat pourrait recouvrer en procédant à la vente aux enchères de l’ensemble du matériel que l’Assemblée nationale vient de remplacer par du neuf. Si personne ne saurait dire les conditions dans lesquelles la cinquantaine de nouveaux véhicules 4×4 ont été acquis, ce député espère en tout cas que les » 29 véhicules disparus de la circulation » soient réformés dans les règles de l’art. Tandis que certains disent les avoir aperçus à Sotuba dans un entrepôt, d’autres s’attendent à les voir avec des « camarades politiques » lors des futures campagnes électorales. Qui croire ?
Il appartient maintenant au président de l’honorable institution, Issiaka Sidibé, de lever toute équivoque en ce qui concerne le sort réservé à ces véhicules « disparus de la circulation » depuis près d’un an déjà. D’autant plus qu’ils demeurent toujours la propriété de l’Assemblée nationale. D’où cette idée inédite de ce député qui a requis l’anonymat « de créer une commission parlementaire pour faire toute la lumière » sur cette affaire qui sent une forte odeur de dissimulation présumée de biens publics.
Mamadou FOFANA
Source: L’Indépendant