L’attaque la plus meurtrière a été celle contre le bateau ‘’Tombouctou’’ ayant plus de 100 morts sans compter les tirs d’obus sur les positions des forces armées maliennes.
Face à la situation, le gouverneur de la région a instauré à partir d’hier lundi un couvre-feu de 20 à 6 heures à matin jusqu’au mardi 10 octobre prochain soit une période d’un mois.
Dans sa décision, le chef de l’exécutif régional précise que « seuls les véhicules et engins de services, des forces de défense et de sécurité ne sont pas concernés ».
Cette ville subit également les conséquences d’un blocus imposé le 8 août par les terroristes privant ainsi la population des denrées de premières nécessités.
« La menace continue empêchant les gens de se déplacer. La menace pèse sur le transport aérien, le seul qui reste. Il devient un risque quand un obus est tombé sur l’aéroport de Tombouctou. Donc, la menace est réelle et les problèmes sont réels », a affirmé l’ancien député de la région de Tombouctou, El Hadji Baba HAIDARA dit Sandy lors d’une réunion des ressortissants de la région tenue le 6 septembre à Bamako.
Dans le dernier rapport de OCHA publié le 28 août de OCHA, ce blocus a provoqué le déplacement massif de 33100 personnes fuyant les conflits.
Pour l’ancien député Sandy HAÏDARA, cet embargo imposé à la région est l’une des conséquences de l’occupation du camp de ber par les forces armées maliennes, après le retrait de la MINUSMA. Ainsi, constatant la réduction de leur zone d’influence, le JNIM et la CMA ne cessent de faire toute sorte de menaces sur la ville des 333 saints.
PAR SIKOU BAH