Détracteur hier des initiatives en vue des réformes institutionnelles, Tiébilé Dramé incarne aujourd’hui la figure de proue des défenseurs du dialogue politique inclusif . « Ne boudons pas cet événement majeur pour le pays, c’est un moment de grand départ », a soutenu le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale.
Tiébilé Dramé est connu pour ses prises de positions catégoriques contre les initiatives du pourvoir dans la gestion du pays. Mais, la raison d’Etat a fini par avoir raison de lui. Après cinq ans d’opposition farouche, ponctuée de dénonciations, de marches de protestation, de meetings, etc., le patron du parti du Bélier Blanc incarne à sa manière la défense du dialogue politique inclusif.
En effet, lors de la journée de réflexion du Front pour la Sauvegarde de la Démocratie Signataires de l’Accord Politique de Gouvernance (FSD SAP) sur les termes de références du dialogue politique inclusif (DPI), le samedi 31 Août 2019 à la Maison des Aînés, Tiébilé Dramé a défendu que cette branche du FSD prend part activement à la préparation du dialogue. « Le dialogue politique inclusif est concret. Les conditions sont réunies pour que le Mali fasse le diagnostic par rapport à la crise du Nord« , a soutenu le chef de la diplomatie malienne.
Aux dires du Président du PARENA, ce dialogue est un moment historique depuis la conférence nationale de 91. « Ne boudons pas cet événement majeur pour le pays. Faisons en sorte que le Dialogue Politique Inclusif soit un moment de grand départ. L’Accord d’Alger, c’est le respect de l’Unité nationale, du Drapeau national, c’est l’Armée nationale reconstituée« , a déclaré monsieur Tiébilé.
Le ministre Dramé a révélé que les premières unités terminent leur formation quelques jours. « Ils vont se retrouver sous l’uniforme Unique des FAMa, ils vont être redéployés sur le terrain dans toutes les régions« , précise le Chef de la diplomatie malienne.
A en croire le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, les services sont déjà présents sur le terrain à Kidal, l’Etat assure ses responsabilités. D’où la nécessité de tenir le dialogue politique inclusif qui « est un grand moment de redémarrage du pays« .
DACK
Source: Icimali