Alors que les hostilités entre d’ex-groupes rebelles et l’armée ont repris, “Tama Media” revient sur l’attaque, le 7 septembre, du bateau malien “Tombouctou”, ciblé par des tirs et des obus. Une centaine de personnes auraient été abattues.

“Un ‘labyrinthe d’insécurité’ pour les civils.” C’est ainsi que Tama Media qualifie l’immense septentrion malien, où les armes crépitent toujours et où le conflit se complexifie encore. Il oppose divers acteurs armés : les groupes extrémistes liés à Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) ou à l’État islamique au Sahel, d’ex-rebelles indépendantistes, et les Forces armées maliennes (Fama) aidées par les paramilitaires de l’organisation russe Wagner.

Ces dernières semaines, des accrochages ont opposé des combattants de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA, coalition de mouvements séparatistes du Nord à dominante touareg) et des Fama, faisant voler en éclats le cessez-le-feu scellé lors de l’accord de paix de 2015.

Les premières hostilités remontent au 11 août, à Ber, à une soixantaine de kilomètres de Tombouctou, quand les forces maliennes ont souhaité récupérer une base de la mission de la paix de l’ONU au Mali (Minusma), sommée de se retirer par Bamako. Le 12 septembre, le Cadre stratégique permanen

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