Clara Spera, petite fille de la célèbre juge, a indiqué cette semaine que cette dernière ne voulait pas être remplacée “tant qu’un nouveau président n’aura pas prêté serment”. Dubitatif, Donald Trump a répliqué : “Je ne sais pas si elle (Ruth Bader Ginsburg, NDLR) l’a dit”, ironisant sur le fait que cela ressemblait à un communiqué rédigé par la présidente démocrate de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi. 

Une femme pour remplacer “RBG”

Sans perdre de temps, le président américain enclenchera ce samedi le processus de la succession de Ruth Bader Ginsburg. C’est depuis la Maison-Blanche qu’il annoncera le nom de la juge, “très probablement une femme”, pour pourvoir le poste laissé vacant à la Cour suprême des États-Unis. Plusieurs femmes, dont la magistrate Amy Coney Barrett, coqueluche des milieux religieux, et une juge conservatrice d’origine cubaine, Barbara Lagoa, ont été présélectionnées.

L’issue de vote de confirmation au Congrès laisse peu de place au doute : les sénateurs républicains détiennent la majorité au Sénat, malgré la défection de deux élues qui estiment préférable d’attendre l’élection de novembre. “Je pense que cela va aller très, très vite”, a d’ores et déjà prédit jeudi matin Donald Trump sur Fox Radio. De quoi raviver la colère de nombreux Américains.