Depuis décembre 2011, l’entreprise est donnée en location gérance à des exploitants privés. Ces exploitants préfèrent désormais importer de Chine le thé commercialisé au Mali. Ainsi, l’usine de Farako et les dizaines d’hectares de théiers chèrement acquis par l’Etat du Mali sont laissés à l’abandon.
Aujourd’hui, cette usine est en situation de faillite et un plan de relance a été envisagé par le personnel restant. Cette tentative d’apporter un souffle nouveau à ce fleuron industriel du Mali n’a pas prospéré. Le plan de relance a été suspendu avec le récent coup de force. Contraints au chômage, les anciens travailleurs de l’usine s’inquiètent de leur sort.
Correspondance particulière
Source: Le Démocrate- Mali