« Paix et réconciliation », tel était le thème du prêche organisé, dans la nuit de samedi au dimanche, par l’imam Baba DIALLO, avec le concours de l’imam Abdoulaye TRAORE dit Barré, en présence du ministre des Affaires religieuses et du Culte, M. Thierno Amadou Oumar Hass DIALLO.
« Le Mali est une terre d’islam, attesté par de nombreux foyers de culture islamique sur l’ensemble du territoire national : Tombouctou, Dia, Djenné, Nioro du Sahel, Ségou, Kayes, Kougnakari, Masina, Diakaba, Dily, etc. », a rappelé l’imam Baba DIALLO.
« Plusieurs érudits et saints musulmans reposent sur cette vielle terre islamique », s’est-il réjoui, justifiant la bénédiction dont le Mali bénéficie pour ne pas sombrer davantage à cause la crise multidimensionnelle à laquelle il fait face depuis quelques années.
« La prière est et demeure notre principale arme pour conjurer ce fléau qui ravage le Mali et éprouve les populations de notre pays qui a plutôt besoin de paix et de réconciliation pour se consacrer à son développement et à l’épanouissement individuel et collectif », est convaincu l’imam DIALLO, après avoir rendu un vibrant hommage aux forces armées et de sécurité pour « le sacrifice immense qu’elles ne cessent de consentir pour l’intégrité du territoire national et la sécurisation des personnes et de leurs biens ».
« Si nous prêchons en toute sérénité ce soir, en plein Banconi, c’est parce que d’autres (des agents des forces armées et de sécurité) ont accepté de se sacrifier pour nous », a-t-il-justifié.
« Banconi est le troisième lieu que j’ai visité pendant ce week-end, où j’ai entendu un seul leitmotiv : tolérance, acceptation de l’autre, paix et réconciliation », a conforté le ministre des Affaires religieuses et du Culte, M. Thierno Amadou Oumar Hass DIALLO.
Aussi, le ministre DIALLO s’est-il réjoui de l’organisation de ce grand prêche qui cadre avec la vision des plus hautes autorités de notre pays en matière de pratique religieuse, à savoir : la laïcité qui accorde de la place à tout le monde, dans le respect de la différence et du choix confessionnel.
Cela n’est point surprenant au regard de notre héritage culturel et religieux, « empreint d’humilité et de fraternité dans la foi », a-t-il souligné.
« L’hommage rendu à nos soldats et à toutes les victimes de la folie et de la barbarie des hommes, au nom de la religion mal comprise et interprétée, est tout à fait légitime », s’est félicité le ministre DIALLO.
Source : CCOM/MARC
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