Le ministre de la Culture, N’Diaye Ramatoulaye DIALLO, a présidé, ce 21 octobre 2019, l’ouverture des travaux de la session de formation des membres du Comité national de mise en œuvre et de suivi de la Convention de 2005 sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles, au Musée National du Mali. C’était en présence du Représentant de l’UNESCO au Mali, Edmond MOUKALA ; l’Ambassadrice de la Suède au Mali, partenaire financier du projet ASDI ; des Représentants des Organisations Non Gouvernementales et des Associations culturelles, etc.
Cette formation s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Projet UNESCO/ASDI : « Repenser les politiques culturelles pour la promotion des libertés fondamentales et la diversité des expressions culturelles ».
Selon ses initiateurs, le présent atelier de formation est donc une étape décisive dans la collecte et le partage des informations, des données statistiques et des bonnes pratiques sur les politiques et mesures qui protègent et promeuvent la diversité des expressions culturelles. Aussi, s’agi-t-il s’agit de la production du rapport périodique quadriennal du Mali pour 2020 sur la mise en œuvre de la Convention de 2005 sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles.
Par ailleurs, cette rencontre vise à permettre participant de consolider leurs expériences acquises, de comprendre le contenu de la Convention 2005, ses directives opérationnelles et son cadre de suivi, le canevas de production du rapport périodique quadriennal et la méthodologie de collecte de données sur le terrain. Enfin, l’atelier permettra d’impliquer et de créer une synergie d’actions entre les parties prenantes en vue de renfoncer leurs capacités pour une meilleure collaboration et élaboration du rapport périodique du Mali.
À l’entame de son intervention, le ministre N’Diaye Ramatoulaye DIALLO, a souligné que l’adoption de la Convention de 2005 sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles, par la 33ème Session de la Conférence Générale de l’UNESCO, a jeté les bases d’une protection juridique de ce volet culturel au plan national et international.
Basée sur les droits de l’homme et les libertés fondamentales, la Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles reconnait la double nature culturelle et économique des expressions culturelles contemporaines, le droit des États de conserver, d’adopter et de mettre en œuvre des politiques visant à protéger et à promouvoir la diversité des expressions culturelles et à soutenir la création, la production, la distribution et l’accès aux biens et services culturels. Enfin, cette Convention fournit un cadre pour des systèmes de gouvernance de la culture informés, transparents et participatifs.
De l’intervention du ministre, il ressort que le Mali est l’un des premiers pays (18ème pays sur 146 à ce jour) à ratifier cette Convention, le 09 novembre 2006.
De l’avis du ministre, notre pays possède de nombreux atouts qui favorisent l’émergence des secteurs culturels créatifs, à savoir : la richesse et la diversité de ses expressions culturelles, qui attirent des opérateurs culturels étrangers. Elle s’est aussi réjouie du dynamisme et la capacité des opérateurs culturels maliens à créer de nouvelles activités économiques génératrices de croissance et à s’adapter aux évolutions rapides de la société.
Avant de terminer, Mme N’Diaye a remercié les partenaires techniques et financiers du Mali, notamment l’UNESCO et l’Agence suédoise de coopération internationale au développement, dont l’appui inestimable a permis la mise en place de ce projet visant à protéger et promouvoir la diversité des expressions culturelles dans les États-parties à la Convention de 2005. Elle a également félicité les membres de la Commission nationale de mise en œuvre et de suivi de cette convention pour le choix porté sur eux.
Par Abdoulaye OUATTARA