Celle que ses collègues qualifient de grande battante est issue de la 24ème promotion de la Gendarmerie nationale et du contingent 2010 des Forces Armées Maliennes (FAMa). Elle est Instructeur Permanent en Intervention Professionnelle (IP) à l’Ecole de la Gendarmerie de Faladiè.
« J’ai aimé ce métier depuis mon plus jeune âge. Ce qui est une vocation pour moi est le fruit d’une conviction que j’ai nourri depuis toute petite : je voulais être gendarme. C’est une ambition qui est devenu aujourd’hui réalité. La gendarmerie est une unité royale dont la devise est «une force humaine au service du citoyen». Ces deux concepts m’ont davantage poussée vers cet uniforme afin d’être au service de la population et de mettre mes compétences au service de l’Unité Bleue. Je me retrouve et je me plais dans ce corps.
Mes débuts à la gendarmerie, comme le début de tout autre chose, n’étaient pas facile mais j’ai appris à m’adapter avec le temps car je savais ce que je voulais. Nous avons fait les mêmes formations que les hommes. D’abord la Formation Commune de Base (FCB) et ensuite la formation professionnelle.
Le fait d’être une femme gendarme n’est pas un mal en soi du moment où il y’a une politique du Genre au Mali. On peut bien être femme et se faire valoir dans la Gendarmerie. Seul le mérite est important.
Je suis vraiment fière d’être utile et de servir ma patrie. J’ai été aussi très émue lorsque j’ai reçu le trophée Ciwara de la mission EUCAP Sahel Mali. Le fait d’avoir été choisie parmi tant de gendarmes maliens est une grande fierté pour moi. Cette récompense signifie et reconnait mon engagement sans faille remarqué par ma hiérarchie que je remercie beaucoup. Cela me pousse à aller plus loin.»
Source: Bamada.Net