Après les pluies diluviennes de la semaine dernière qui se sont abattues sur la capitale malienne et ses environs, outre les 16 personnes mortes noyées, d’importantes quantités d’eau de ruissellement au niveau du fleuve Niger, ont provoqué la mort de milliers de poissons. Des analyses sont en cours pour déterminer les causes de ces décès, et avant la publication des résultats, les autorités déconseillent la consommation et la commercialisation de certaines espèces de poissons.
Tant que la cause exacte de la mort de milliers de poissons dans le fleuve Niger, à une dizaine de kilomètres de Bamako, ne sera pas identifiée, la commercialisation et la consommation de certaines espèces sont vivement déconseillées. Le gouvernement malien incite à la prudence.
Les pluies diluviennes de la semaine dernière ont accumulé jusqu’à 138 millimètres d’eau à certains endroits de la capitale. Au moins 16 personnes sont mortes noyées, mais quelques heures après la pluie, les eaux torrentielles ont continué de gronder à plusieurs endroits de Bamako et dans sa périphérie.
Des riverains de la localité voisine de Baguinéda ont alors découvert de très nombreux poissons morts. Mais rapidement, l’euphorie a cédé la place à la peur. Le ministère malien de l’Élevage et de la pêche a reconnu dans un communiqué la forte mortalité des poissons. Et a dépêché une mission sur place.
Même s’il n’y a pas, d’après les spécialistes, risque de drame écologique, les autorités maliennes reconnaissent que des importantes quantités de déchets ont été drainées par la pluie. Et des substances toxiques ont été avalées par les poissons. Les riverains sont désormais dans l’attente de la publication des résultats des analyses.
RFI