Décollage interrompu… La reprise de la desserte Paris CDG-Bamako, prévue ce vendredi, n’a pas résisté aux contraintes locales au Mali. Le colonel Drissa Koné, directeur de l’Agence nationale de l’aviation civile (Anac), celui-là même qui s’était ému de l’arrêt des vols d’Air France en août dernier face à la situation géopolitique et aux risques sécuritaires, a eu l’impudence de négocier avec la compagnie française la reprise des vols sans en référer aux plus hautes instances de la junte. Il a été limogé.
Rétropédalages à Bamako
Avait été négociée une période transitoire des droits de trafic où Air France commercialisait trois vols par semaine (n° de vol AF 520 dimanche, mardi et jeudi), affrétés à la compagnie portugaise EuroAtlantic Airways. À bord, pas d’équipage français, car le Mali est classé en zone rouge par le ministère des Affaires étrangères. En revanche, la nourriture et les prestations chargées à bord du Boeing 777-200 de 296 sièges sortaient des cuisines du partenaire catering d’Air France. On peut également penser qu’un avion blanc, sans signe extérieur de nationalité autre que l’immatriculation, sera plus discret qu’un A330 à l’empennage vertical tricolore.
« Suite aux demandes complémentaires des autorités maliennes, la reprise des vols Air France de et vers Bamako est reportée jusqu’à nouvel ordre », explique la compagnie dans un communiqué fort diplomatique. Tout est en effet im […] Lire la suite
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