En marge de la réunion trimestrielle du conseil de sécurité des nations unies sur le Mali et l’avancée du processus de paix,
Trois Casques bleus ivoiriens de la MINUSMA ont été tués et quatre autres blessés dans une attaque jihadiste contre leur convoi dans la région de Tombouctou.
Selon la MINUSMA, leur véhicule a sauté sur un engin explosif improvisé (IED) à Bambara Maoudé, précisément au nord, sur l’axe entre Douentza (centre) et Tombouctou (nord-ouest).
« Aux environs de 12 h 30 GMT, un détachement de Casques bleus ivoiriens de MINUSMA a été l’objet d’une attaque de groupe armé terroriste à 95 km environ au sud de Tombouctou. Celle-ci a consisté en l’emploi d’un engin explosif improvisé (IED), au contact duquel un des véhicules blindés a explosé, et de tirs directs », a précisé dans un communiqué de l’état-major général ivoirien.
Ce communiqué confirme le bilan de trois morts, donné par la MUNISMA : « pour l’heure, le bilan fait état de trois Casques bleus ivoiriens tués et de quatre autres blessés », a indiqué le chef d’état-major général, Lassina Doumbia dans ce communiqué.
Apres l’attaque, le communiqué de l’état-major ivoirien a indiqué l’arrivée du renfort « constitués d’hélicoptères d’attaque et d’aéronefs médicalisés ont été immédiatement déployés sur le terrain » pour ratisser la zone et « évacuer les blessés ».
Du côté du gouvernement, Hamed Bakayoko, premier ministre et ministre de la Défense a réaffirmé l’engagement de la Côte d’Ivoire à continuer de soutenir la mission onusienne afin d’atteindre son objectif, notamment la restauration de la paix au Mali.
Dans son communiqué, il « réaffirme la détermination du gouvernement ivoirien à œuvrer dans le cadre de la MINUSMA à la restauration de la paix et de la stabilité au Mali ».
A noter que la MINUSMA compte actuellement environ 14 500 militaires et policiers déployés au Mali, mais cette mission au Mali se présente selon les nations unies comme la plus meurtrière pour les Casques bleus, parmi toutes ses missions menées dans le monde.
Dans son dernier rapport, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, s’était dit préoccupé par la détérioration de la situation sécuritaire au Mali.
Issa Djiguiba