Vendredi 4 février dernier, le Président de la transition, le colonel Assimi Giota, a pris un décret portant convocation du Conseil National de Transition (CNT) en session extraordinaire. Avec comme ordre du jour : l’examen du projet de loi portant révision de la Charte de la Transition ; le projet de loi portant loi électorale, entre autres.
Réuni en session extraordinaire du Conseil des ministres, présidée par le colonel Assimi Goïta, Président de la Transition, Chef de l’État, le gouvernement a adopté un projet de loi portant révision de la Charte de la Transition du 12 septembre 2020. La Charte de la Transition, adoptée par les forces vives de la Nation le 12 septembre 2020, prévoit comme organes de la Transition : le Président de la Transition, le Conseil national de Transition et le Gouvernement de la Transition. Elle précise en son article 22 que la durée de la Transition est de 18 mois à compter de la date d’investiture du Président de la Transition. « Ainsi, malgré la volonté claire et affichée des plus hautes autorités de la Transition de respecter le délai, acté par l’adoption du Plan d’Action du Gouvernement, la durée de la Transition se révèle intenable au regard des réformes indispensables initialement retenues et confirmées par les recommandations des Assises Nationales de la Refondation. Le projet de loi adopté permettra de procéder aux ajustements nécessaires en vue d’une mise en œuvre efficiente des objectifs de la Transition », révèle le communiqué issu du conseil des ministres. Selon le gouvernement, la révision de la Charte de la transition permettra de procéder aux ajustements nécessaires en vue d’une mise en œuvre efficiente des objectifs de la Transition. Ainsi, avec cette révision de la charte de la transition, il y aura la suppression du poste de vice-président, la suppression du nombre de membres du Gouvernement pour une meilleure gouvernance politique et sociale objective et efficiente, l’augmentation du nombre de membres du CNT pour renforcer davantage l’inclusivité autour du projet de refondation de l’Etat, l’adaptation de la durée de la Transition aux recommandations des Assises Nationales de la Refondation (ANR), dans le but de mener des réformes indispensables au retour à l’ordre constitutionnel.
S’agissant du projet de loi portant loi électorale, le texte prévoit la création de l’organe unique indépendant de gestion des élections.
Solo Minta
Source : Tjikan