Le document adressé à Raltane Lamamra, Chef de file de la médiation algérienne, fait cas de plusieurs violations de l’accord pour la paix par les mouvements signataires. Il s’agit entre autres de l’installation d’états-majors, la réouverture des postes de sécurité dans les zones de Kidal, Gao, Ménaka et Tombouctou, la délivrance illégale d’autorisation de déplacement sur les sites d’orpaillages, l’occupation d’Annefis ou encore l’opérationnalisation d’un tribunal islamique à Kidal.
Le communiqué a aussi fait cas de la collusion de plus en plus manifeste des mouvements armés signataire de l’accord pour la paix avec les groupes terroristes.
La lettre souligne que la médiation internationale n’a pas du tout condamné ces violations, et « leurs auteurs n’ont jamais été rappelés à l’ordre ». Le gouvernement indique qu’en plus, les structures chargées d’accompagner la mise en œuvre de l’accord « n’ont jamais comblées les attentes ».
Le communiqué précise qu’il s’agit de la Minusma, de l’observatoire indépendant et du groupe internationale d’experts.
Source: Studio Tamani