Le Mali pourrait devenir un géant de la production de lithium, ce métal indispensable aux économies modernes, friandes de batteries électriques. Un projet d’exploitation d’une mine par un consortium australo-chinois pourrait, à terme, hisser le pays parmi les principaux producteurs africains.
Un consortium australo-chinois sera aux commandes de la première mine de lithium au Mali, annonce l’Agence Ecofin. En effet, c’est à Goulamina, à environ 150 kilomètres de Bamako, que la compagnie minière australienne Firefinch Limited et la société chinoise Ganfeng Lithium vont concrétiser leur projet commun.
Le gouvernement malien avait donné en septembre 2021 son accord pour la finalisation de l’accord entre Firefinch, propriétaire actuel du projet, et Ganfeng Lithium, groupe chinois qui s’est engagé à mobiliser le financement pour la construction de la mine, précise l’Agence Ecofin dans un autre article.
Le Mali, roi du “pétrole blanc”
Selon une étude de faisabilité rendue publique en décembre 2021, cette mine devrait produire à terme une moyenne annuelle de 726 000 tonnes de concentré de spodumène, un silicate d’aluminium et de lithium.
L’exploitation de la mine, précise l’agence d’information économique africaine, devrait s’étaler sur une durée de vingt et un ans, atteignant au cours de cette période un pic d’extraction de 880 000 tonnes par an. La mine doit entrer en production en 2023, au plus tard début 2024.
Autre chiffre significatif, le projet affiche une valeur actuelle nette de 4,1 milliards de