Dans sa joute verbale avec Timbiné, le Barbu national bavasse : ‘’je demande à Timbiné de me dire le rôle qu’il a joué dans la prolifération des milices au pays Dogon’’. Quand même ! On n’accuse pas quelqu’un d’être le père fondateur des milices et lui demander de s’auto-accuser. Mon Dieu, ça tombe sous le bon sens ça ! C’est à l’accusateur d’apporter la preuve de sa charge et qu’on a en a pas, sinon, on ferme tout bonnement son clapet. Parce que les bledards sont fatigués des insinuations et dénonciations calomnieuses.
Il poursuit ‘’le premier crime imprescriptible est la violation des droits des personnes’’. Il sort d’où sa mercuriale des crimes imprescriptibles ? Il blablate, il ne prouve rien. En tout cas, il y a un crime constitutionnellement imprescriptible à l’article 121 : ‘’le fondement de tout pouvoir en République du Mali réside dans la Constitution. La forme républicaine de l’État ne peut être remise en cause. Le peuple a le droit à la désobéissance civile pour la préservation de la forme républicaine de l’État. Tout coup d’État ou putsch est un crime imprescriptible contre le peuple malien’’. Parce que c’est lui-même qui plastronne : ‘’j’ai reconnu que nous avons fait le coup d’État avec la junte de Sanogo en 2012 et je ne l’ai jamais caché’’. Un putschiste qui parle de droits de la personne, de respect de la Constitution ! Foutaise oui ! Un prisonnier en sursis, ça ne fait pas trop de boucan, ça se garde de faire la leçon aux autres, de dégorger sa haine à tout va. Vraiment, un peu de décence !
Souce : INFO-MATIN