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Micro trottoir sur la situation du centre du Mali

Seydou Sangaré, professeur de philosophie au lycée public de Niamankoro

« Le président IBK a bien équipé l’armée, il n’a investi dans un autre secteur comme celle de la défense et de sécurité. Cela devait nous donner une leçon à cultiver la paix et éviter ce qui se passe aujourd’hui au centre. Le conflit entre peulh et Dogon dans le centre du Mali est un plan des terroristes qui ne cherchent qu’à diviser pour afin d’imposer leur loi. Il faut que nos frères comprennent que le seul ennemi ce sont les terroristes. Je demande au gouvernement d’organiser urgemment des assises entre les deux communautés des régions affectées par cette crise, afin de diagnostiquer les vraies raisons et les solutionner. La Communauté internationale est beaucoup interpellée car on ne peut pas comprendre qu’elle dispose des moyens adéquats et qu’elle n’arrive pas à stopper les massacres des populations. Elle doit revoir son mandat, qui priorise la protection des populations et de leurs biens. Le dialogue doit prévaloir toujours entre les deux protagonistes. Je demande encore une fois de plus au gouvernement d’organiser un forum sur la paix dans la région de Mopti où tous les vrais acteurs vont prendre part et qui sera sanctionné par des déclarations de paix. Je demande aux leaders des deux communautés de privilégier le dialogue sincère au bonheur de leurs populations
Que le bon Dieu bénisse notre pays et le protège de la catastrophe ».

Sega Diabaté, juriste de formation à Kalaban-coura

« C’est regrettable ce qui se passe au centre du Mali. Il faut comprendre que depuis un certain temps le peulh et Dogon vivent en symbiose dans le centre du Mali. La preuve palpable est que les Dogon s’expriment entre eux en langue peulh pour se faire comprendre, compte tenu de la multiplication et la complexité de la langue dogon. Il faut que nos frères comprennent que le seul ennemi ce sont les terroristes. Je demande au gouvernement d’organiser urgemment des assises entre les deux communautés des régions affectées par cette crise, afin de diagnostiquer les vraies raisons et les solutionner. J’interpelle l’ONU, afin de stopper les massacres des populations. Elle doit revoir son mandat, qui, d’ailleurs priorise la protection des populations et de leurs biens. Le dialogue doit prévaloir toujours entre les deux protagonistes. Je demande encore une fois de plus au gouvernement d’organiser un forum sur la paix dans la région de Mopti où tous les vrais acteurs vont prendre part qui sera sanctionné par des déclarations de paix. Je demande aux leaders des deux communautés de privilégier le dialogue sincère au bonheur de leurs populations. Quant à l’Armée malienne, elle doit être déployée partout dans la région de Mopti. Il urge pour l’Etat de créer des commissariats de police dans tous les cercles, voire même dans les arrondissements de la région de Mopti ».

Moussa Kamissoko, gestionnaire d’agence immobilière à Daoudabougou
« Je demande aux politiques de ne pas profiter de ces événements pour activer l’ego de leurs intérêts personnels et j’interpelle l’ONU, afin de stopper les massacres des populations. Elle doit revoir son mandat, qui, d’ailleurs priorise la protection des populations et de leurs biens. Le dialogue doit prévaloir toujours entre les deux protagonistes. Je demande encore une fois de plus au gouvernement d’organiser un forum sur la paix dans la région de Mopti où tous les vrais acteurs vont prendre part qui sera sanctionné par des déclarations de paix. Le conflit entre Peulh et Dogon dans le centre du Mali est un plan des terroristes qui ne cherchent qu’à diviser afin d’imposer leur loi. Il faut que nos frères comprennent que le seul ennemi ce sont les terroristes. Je reconnais que l’Etat a beaucoup fait en matière de sécurité dans notre pays, mais il faut mettre ces avions au travail, afin de traquer ces forces de mal qui tuent la population. Les deux peuples doivent éviter l’amalgame car tout peulh n’est pas terroriste et tout dogon n’est pas aussi terroriste. Vous les journalistes on vous demande d’apaiser la situation à travers des bonnes informations, pas celles qui affolent le peule. C’est le moment où la solidarité doit régner entre nous maliens.

Sira Coulibaly, assistante parlementaire à l’Assemblée nationale du Mali.
« Le conflit entre Peulh et Dogon dans le centre du Mali est un plan des terroristes qui ne cherchent qu’à diviser pour afin d’imposer leur loi. Il faut que nos frères comprennent que le seul ennemi ce sont les terroristes. Les deux peuples doivent éviter l’amalgame car tout peulh n’est pas terroriste et tout dogon n’est pas aussi terroriste. Je demande aux leaders des deux communautés de privilégier le dialogue sincère au bonheur de leurs populations .On doit désarmer toutes les milices locales Il ne faut pas faire de l’amalgame. Il faut avoir toujours des mots doux pour apaiser les cœurs des uns et des autres car c’est dans les moments difficiles qu’on connait les braves peuples. Il faut que les auteurs des actes ignobles d’Ogossagou et les autres localités où d’autres crimes ont été commis soient traqués et châtiés. Je demande encore une fois de plus au gouvernement d’organiser un forum sur la paix dans la région de Mopti où tous les vrais acteurs vont prendre part qui sera sanctionné par des déclarations de paix ».
Abdoulaye Koné, Directeur de publication du journal “le Délibéré”
« Il faut que nos frères comprennent que le seul ennemi ce sont les terroristes. Je propose que les cousins des deux peuples en conflit jouent une médiation. Les Bwa parlent avec leurs frères peulhs et les Sonraï et les Bozos font autant avec les Dogons. Notre pays est un grand pays qui regorge de beaucoup de valeurs culturelles qui peuvent nous faire éviter une guerre civile. Que les forces internationales clarifient leur position en protégeant la population comme elles le prétendent. Il faut désarmer toutes les milices sans exception. La sécurité doit être assurée par l’armée régulière. Je demande aux leaders des deux communautés en conflit de jouer un jeu franc au bonheur de leurs populations. Le gouvernement de son côté doit sécuriser la population, afin qu’elle ne soit pas livrée à ces hommes sans foi ni loi. Que Dieu bénisse le Mali ».

Nandy Togo, domiciliée à Djelibougou
« Je demande au bon Dieu d’éteindre ce feu car nous n’en avons pas besoin dans notre pays. Le Peulh et le Dogon sont des frères qui cohabitent depuis longtemps. Il pouvait avoir des petites tensions, mais qui sont passagères. Les dernières tensions entre les deux peuples sont une manipulation qui consiste à diviser et pour mieux régner. Je souhaite vraiment la paix dans ma localité car sans une paix il n’aura pas de développement. J’interpelle le gouvernement à tout mettre en œuvre pour éteindre cette tension qui n’honore personne. Pour les événements d’Ogossabou, il faut diligenter une enquête pour situer les auteurs puis les arrêter et les punir conforment à la loi. Il faut identifier les auteurs, c’est important car dans cette situation d’insécurité tout est possible, mais que le bon Dieu nous protège et sauve notre Mali. Je demande aux deux peuples de ne pas faire de l’amalgame car tout n’est mauvais, tout n’est bon non plus. Nous sommes des maliens et nous devons vivre ensemble pour bâtir ce pays ».
Adiara Bamba étudiante à FSJP de Bamako
« La Communauté internationale est beaucoup interpellée car on ne peut pas comprendre qu’elle dispose des moyens adéquats et qu’elle n’arrive pas à stopper les massacres des populations. Elle doit revoir son mandat, qui, d’ailleurs priorise la protection de la population et de leurs biens. Le dialogue doit prévaloir toujours entre les deux protagonistes. Pour le cas d’Ogossagou on doit chercher à savoir l’identité des auteurs, car un vrai malien ne peut pas commettre un tel acte, c’est à dire tuer une femme enceinte. Le malien est humain et ne peut pas commettre un tel acte ignoble. Il faut identifier les auteurs, c’est important car cette situation d’insécurité tout est possible, mais que le bon Dieu nous protège et sauve notre Mali. Les forces internationales doivent nous protéger, mais elles ne font que se promener à Bamako pendant que le peuple soufre dans les zones d’insécurité ».
Mariam Ouologuem juriste de formation
« Mon point de vue concernant la situation actuelle de ma chère patrie singulièrement au centrez du Mali, je pense qu’il n’est pas bien de faire de l’amalgame sur ce qui s’y passe actuellement. Personnellement je pense que ce n’est des Dogons, car les Dogons et les Peulhs ont toujours cohabité ensemble, la preuve en est que c’est la langue peulh qui est la langue de conversation entre les frères dogons. Cherchons à connaitre les vrais coupables de cet acte inqualifiable, avant de semer le doute dans la tête des maliens qui pourrait amener une guerre civile. Je suggère qu’on vérifie bien les informations avant de les divulguer. Je prie le tout puissant pour qu’il veille sur mon Maliba ».
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Source: Le 22 Septembre
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