Au cours de la période 1920 à 1969, le Kotoroni et le Lotio ne tarissaient point pendant toute l’année. Depuis les années 1970, la majorité des cours d’eau autrefois pérennes à l’image du Kotoroni et du Lotio ne coule plus en saison sèche.
Victime du comportement humain et de l’érosion, ces figures emblématiques de la capitale du Kénédougou sont aujourd’hui menacées de disparition. A cause de l’ensablement de leur lit, chaque hivernage est un calvaire pour les populations riveraines, régulièrement sous les eaux.
Ainsi, le cri de détresse de la mairie de Sikasso a été entendu par le Ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement Durable. En marge de son séjour à Sikasso pour rendre hommage aux soldats de la nature disparus dans l’exercice de leur fonction, Housseini Amion GUINDO est allé témoigner de sa solidarité avec les populations de la capitale du Kénédougou chez le maire Kalifa SANOGO.
Après un bref tête à tête dans les locaux de l’hôtel de ville au pied du Mamelon, les deux hommes ont convergé vers Mancourani, quartier le plus souvent touché par les colères du marigot mythique de la ville de Sikasso. Sur place, le ministre et le maire ont constaté la nécessité d’agir vite. Ensemble, ils ont promis de conjuguer les efforts, pour soulager très rapidement les populations de Sikasso et restaurer le Kotoroni.
Pour sa part, le Ministre Housseini Amion GUINDO dans le cadre de la stratégie nationale de gestion des eaux pluviales a décidé de s’atteler à la recherche de solutions pour l’aménagement du Kotoroni sur plus de 3 km. En attendant, il a profité de l’occasion pour demander aux populations riveraines de protéger ces patrimoines de la ville en évitant de déverser les ordures dans leur lit.
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