A sa sortie de l’audience d’hier, le seul des deux prévenus présents, Mamadou Diadjè Sacko n’a pas caché ses sentiments. Il dira qu’avec cette décision, les Maliens doivent continuer à espérer, à faire confiance en leur justice, qui a, une fois de plus, dit le droit. Il a aussi souligné que » nous avons mené le combat de la démocratie dont l’une des retombées est la liberté d’expression pendant que Karim Kéïta était encore tout-petit.
Mais il jouit aujourd’hui de cette démocratie parce que son père est président de la République, lui-même député. Mais il doit savoir que la justice veille sur cette démocratie. Le procès de la disparition de Birama Touré n’a pas encore eu lieu. S’il veut se blanchir dans cette affaire, qu’il arrête de jouer au théâtre, qu’il aille répondre à la convocation du juge du tribunal de première instance de la Commune IV. Et que, par conséquent, il se joigne à la presse pour chercher Birama Touré. La vérité finira par triompher toujours« .
Il faut préciser que le juge Moussa Diarra, de la Commune IV, a ouvert une enquête sur la disparition de Birama Touré et avait convoqué le député de la Commune IV qui n’ y a pas répondu . Au motif, selon ses conseils, que la forme n’y était pas et aussi que la convocation s’est retrouvée sur la toile.
S’adressant aux hommes de droit, notamment aux avocats de la partie civile, «Saxe» les a invités à chercher à connaitre davantage les textes, car les hommes de presse ne travaillent pas dans le néant.
Faut-il rappeler que c’est la seconde fois que le député de la Commune II Karim Kéïta « perd » dans des procès qu’il a intentés contre la presse. La première fois, c’était en juin 2017 contre Adama Dramé devant le même tribunal. Il l’accusait de l’avoir diffamé dans une série de publications avant de réclamer 4 milliards de FCFA de dommages et intérêts. La même procédure avait été annulée à cause des exceptions.
YC
Source: l’Indépendant