Elle y a remercié les forces partenaires du Mali qui n’ont “ménagé aucun effort pour accompagner” les FAMa dans la lutte contre le terrorisme. Face à la menace terroriste, a indiqué la DIRPA, “les FAMa ont désormais changé de posture pour aller vers l’ennemi”. Et, a-t-elle ajouté, “les plus hautes autorités du pays ont mis en oeuvre des moyens” pour renforcer leurs conditions de vie et de travail. N’empêche que, selon la DIRPA, “la crise au Mali est complexe car les terroristes se fondent à la population civile pour attaquer les positions de l’armée”.
Il faut rappeler que le 6 octobre dernier, une attaque complexe a ciblé un convoi de l’armée malienne sur l’axe Koro-Bandiagara (centre du pays) faisant 16 morts et 9 blessés dans les rangs des FAMa qui ont riposté en tuant 15 terroristes et en saisissant 20 motos. Le 30 octobre dernier, 7 soldats maliens ont été également tués et 3 blessés dans deux attaques terroristes dans l’ouest et au centre du pays.
Depuis 2012, le Mali est confronté à une profonde crise multiforme aux niveaux sécuritaire, politique et économique. Les insurrections indépendantistes, les incursions djihadistes et les violences intercommunautaires ont fait des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés, malgré la présence des forces onusiennes (MINUSMA), françaises (Barkhane) et européennes (Takuba).