Suivez-nous sur Facebook, Telegram, WhatsApp pour ne rien rater de l'actualité malienne

Mali : Michelle Bachelet, la cheffe des droits de l’Homme de l’ONU, regrette l’impact « des sanctions sur les Maliens ordinaires »

Le mardi 8 mars dernier, devant le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU, la Haute-Commissaire aux droits de l’Homme, Michelle Bachelet, s’est insurgée contre « la série de changements de pouvoir anticonstitutionnels » survenus récemment dans plusieurs pays du continent africain. Selon elle, « ces coups d’Etat ont de graves répercussions sur la stabilité des institutions, des sociétés et – au-delà des frontières nationales – dans la région au sens large. »

Concernant le cas particulier du Mali, l’ancienne Présidente chilienne s’est inquiétée de la situation où, de son avis, « il est essentiel d’assurer une transition rapide vers la démocratie et un retour complet à l’ordre constitutionnel ». Cette nouvelle donne d’un pouvoir militaire a conduit également à « un rétrécissement de l’espace civique et du débat démocratique ».

Pour Michelle Bachelet, sur le plan sécuritaire, malgré « une légère réduction du nombre d’incidents sécuritaires » au cours du dernier trimestre de 2021 par rapport au trimestre précédent, l’environnement sécuritaire au Mali reste précaire. « Les services de Mme Bachelet ont fait état de la poursuite des attaques contre les civils par des groupes extrémistes violents, des groupes armés communautaires et des milices. » Les disparitions forcées ou les enlèvements documentés par l’ONU ont plus que doublé en 2021, pour atteindre 775 cas. Le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’Homme (HCDH) pointe du doigt « les graves violations du droit international des droits de l’Homme et du droit humanitaire » commises par les forces de défense et de sécurité, notamment celles engagées dans l’« Opération Keletigui ». « Mon Bureau enquête sur un certain nombre d’allégations à Diabaly et ailleurs », a fait valoir Mme Bachelet. Sur un autre plan, elle a regretté l’impact « des sanctions sur les Maliens ordinaires » et « la tension persistante entre les autorités et plusieurs partenaires régionaux et internationaux ». Dans ces conditions, elle a appelé les autorités à Bamako à travailler de manière constructive avec leurs partenaires régionaux et internationaux pour faire avancer les droits du peuple malien.

Avec ONUINFO

 

Source: Le RépublicainMali 

Suivez-nous sur Facebook, Telegram, WhatsApp pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance Les plus bas prix du Mali Acheter à bas prix au Mali Achat terrain à Bamako Terrain à vendre Bamako Immobilier titre foncier TF à Bamako ORTM en direct, RTB en direct RTN tele sahel niger ne direct