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Mali. Faible mobilisation pour le second tour de la présidentielle

Le second tour de l’élection présidentielle qui se déroulait dimanche 12 août, au Mali, a été marqué par un faible taux de participation. Les résultats attendus la semaine prochaine devraient consacrer à nouveau Ibrahim Boubacar Keïta au pouvoir depuis cinq ans.

Le second tour de l’élection présidentielle malienne s’est déroulé, dimanche 12 août, dans un climat de tensions qui a contribué à dissuader de nombreux électeurs à rendre aux urnes, ont constaté les observateurs maliens eteuropéens déployés dans le pays.

Cette faible mobilisation peut également s’expliquer par le fait que de nombreux Maliens pensaient le scrutin joué d’avance, le président sortant, Ibrahim Boubacar Keïta, dit IBK, ayant obtenu dès le premier tour une avance considérable sur son principal adversaire, Soumaïla Cissé.

Au premier tour, organisé le 29 juillet, IBK avait obtenu 41 % des suffrages, loin devant le score de 18 % obtenu par Soumaïla Cissé.

22 % de participation

À la fermeture des bureaux de vote, le Pool d’observation citoyenne du mali (Pocim), qui regroupe des scrutateurs, a estimé la participation à 22 %. Aucune date n’a été fixée pour la communication des résultats de l’élection.

En dépit du fort climat de tensions qui prévaut au Mali, les autorités disent avoir déploré moins de violences qu’au premier tour, même si un président de bureau de vote a été tué dans un village de la région de Niafunke, dans le Nord.

« J’ai pu voter sans problème », a témoigné Dramane Camara après avoir déposé son bulletin dans l’urne à Bamako. « Je compte sur le nouveau président pour résoudre le problème du Nord. Parce que le retour de la paix signifie le retour des ONG, des investisseurs, donc la création d’emplois. »

Le gouvernement a déployé 6 000 soldats supplémentaires dans les rues pour assurer la sécurité du scrutin.

Selon Cécile Kyenge, directrice de la mission des observateurs de l’Union européenne, le second tour s’est déroulé sans incident majeur. Elle a toutefois souligné que l’Union européenne ne disposait d’aucun observateur à Tombouctou, Mopti et Kidal, des villes situées dans des régions où la violence est fréquente.

Source: ouest-france.fr

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