Dans le cadre de la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite au Mali, la Maison du Partenariat a abrité jeudi dernier le lancement national du rapport global corruption Barometer initié par CRI 2002.La cérémonie de lancement a été présider par Moumini Guindo, président de l’Office Central de lutte contre la Corruption et l’enrichissement illicite (OCLEI).
Le présent projet de dissémination du rapport global Barometer (GCB) mai 2019 a l’ambition de contribuer à engager les Maliens et Maliennes dans la dynamique de faire des dangers et risques inhérents à la corruption et à l’impunité des opportunités de lutte pour le bonheur des populations, notamment des plus vulnérables. Pour le vice-président de CRI-2002, Modibo Keïta c’est avec cette conviction et ambition, que CRI-2002 s’est engagé en postulant, et à être retenu parmi les Chapitres Transparency international africains sur 35 pays africains.
Ce projet, dira- t-il, dans sa mise en œuvre, est le projet du Mali, tous et toutes qui sont engagés dans cette lutte, pour non seulement, renforcer les acquis engrangés par Transparency international à travers son Chapitre CRI-2002, mais aussi et surtout, se projeter sur le chantier de la promotion de la culture de la production de données statistiques, de leur traitement, de leur analyse, et de leur exploitation pour la lutte contre la corruption et l’impunité au Mali .Pour lui ,ce qui rend important, pertinent, et constructif pour les court ,moyen et long termes, de retenir CRI-2002, Chapitre TI pour la dissémination du rapport global corruption Barometer Africa au Mali ,c’est que notre pays dispose d’un arsenal porteur, qu’il suffit tout simplement d’acter sous l’égide des hommes et de femmes capables, réceptif et comptables dit-il Mr Modibo Keïta Statisticien Econometre et Vice-président de CRI-2002.
Pour le magistrat et non moins président de l’Office central de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite Moumini Guindo, « la corruption est un malheur qui nous touche tous par conséquent la lutte contre la corruption est une affaire de tous .Il est donc important que chacun de nous, nous sentions concerné, impliqué et que nous soyons acteurs de la lutte contre de ce fléau », a-t-il évoqué.
Le président de l’Office central de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite estime que les statisticiens sont un outil de simplification en fin de permettre à l’esprit de comprendre un phénomène, de comprendre une situation. En ce qui concerne, le Mali ,on peut constater pour le déplorer que nous nous associons pas suffisamment au processus de collecte ,de donnée et d’information, ce qui fait que dans les concerts des nations ,nous ne sommes pas compétitif .Au-delà de l’image négative que cela donne à notre pays , l’image négative que renvoie nous-même ,ceux-ci affecte notre développement dans le sens ou les partenaires internationaux regardent ces indices internationaux avant de décider d’aller investir ou pas dans un pays a expliqué le président de l’OCLEI.
Le CRI-2002 est aujourd’hui au cœur de lutte contre la corruption et l’impunité au Mali .Son accréditation vient d’être confirmée et prolongée jusqu’au 20 juin 2020 par une lettre de Transparency international Secrétariat (TI-S) adressée au président de CRI-2002 Dr Abdoulaye Sall.
Napo Bocar stagiaire
La Lettre du Mali