Lors du sommet de l’organisation ouest-africaine à Abidjan, les chefs d’État devraient nommer Patrice Talon à la présidence. Et tenter de s’entendre, entre opposants et partisans des sanctions imposées au Mali.
Quatre mois après les sanctions financières imposées à Bamako, l’Uemoa est confrontée à un casse-tête. Doit-elle continuer à s’aligner sur la Cedeao ou, au contraire, assouplir sa position ? Les chefs d’État de l’organisation ouest-africaine devraient, selon nos informations, se réunir le 9 mai à Abidjan, en marge de la Conférence des Nations unies sur la biodiversité (COP15).
Ils se concerteront afin de faire taire leurs divergences, avant le prochain sommet de la Cedeao. Certains dénoncent en effet un deux poids deux mesures vis-à-vis de la Guinée, moins asphyxiée que le Mali puisqu’elle n’est pas sanctionnée financièrement. Mais aussi, par rapport au Burkina Faso, simplement suspendu de l’organisation sous-régionale.