Nous écrivons cette lettre afin d’interpeller Monsieur Assimi Goita ainsi que le Ministre de la Justice.
Comme dit plus haut, cette lettre fait référence à la corruption et aux détournements sous IBK (paix sur lui) des procureurs expérimentés hésitent à prendre en charge des dossiers d’anciens premier ministre et ministres. Ceux-ci sont soupçonnés de corruption et de détournement de biens publics.
On apprend que parmi les dossiers souffrants de la prise en main par les procureurs expérimentés, figureraient les cas Boubou Cissé, Moussa Mara, Bocary Treta , Tiéman Hubert Coulibaly…
Rappelons la définition du métier de PROCUREUR : le procureur souvent est celui qui cherche la petite bête et ne pardonne aucun écart de conduite. En tant que représentant de l’autorité publique, il veille à une application intransigeante de la loi et se porte à la défense de la collectivité, plutôt que de se concentrer sur la défense des intérêts d’une seule personne, l’accusé. C’est donc le procureur qui fait procéder à tous les actes nécessaires pour RECHERCHER, POURSUIVRE et METTRE EN GARDE À VUE des auteurs d’infractions.Donc pourquoi des procureurs, de surcroît EXPÉRIMENTÉS ne souhaitent pas prendre en charge des dossiers de corruptions dont les preuves seraient évidentes ? Les différents cas de corruptions doivent être démantelés, beaucoup de corrupteurs n’ont toujours pas été condamnés par la Justice.
Les procureurs sont également soumis in fine à l’autorité du Ministre de la Justice, c’est pourquoi nous interpellons également le Ministre de la Justice, qui espérons-le fera bouger les choses.
Montrons un petit exemple de la France avec la Loi Sapin 2, à quoi consiste-t-elle ? Avec la Loi Sapin 2, la France se dote d’outils innovants permettant de détecter, de prévenir et de sanctionner efficacement la corruption et les atteintes à la probité. La loi a pour ambition de répondre aux aspirations des Français quant à la transparence, à l’éthique et à la justice en matière économique.
Bon, nous sommes en conflit contre la politique d’Emmanuel Macron mais avouons tout de même que sur certains points des petits exemples sont à prendre de leurs côtés.
Nous ne cesserons pas de le dire: la corruption est un délit passible d’amendes et de peine d’emprisonnement, nous avez pu arrêter Boubeye Maiga, pourquoi ne pas continuer dans cette voie-ci ? Ces dossiers politiques constituent des enjeux forts pour l’indépendance de la justice malienne au-delà de la transition en cours qui a fait de la lutte contre la corruption, la délinquance financière et l’impunité.