Le doute n’est plus permis, les terroristes de l’Etat Islamique au Grand Sahara (EIGS) ont revendiqué, le 14 janvier 2020, leur paternité dans l’attaque meurtrière de Chinégodar, dans l’Ouest du Niger causant une centaine de morts parmi les éléments des forces armées nigériennes et ce, avant de rejoindre leur position en territoire algérien avec véhicules, armes et munitions comme butin.
Mieux, ces terroristes, à la solde du régime algérien, ont osé propager un second communiqué dans lequel ils revendiquent leur paternité dans l’attaque morbide du 25 décembre 2019 à Sanam ; une opération terroriste qui a coûté la vie à 14 soldats nigériens.
Ce groupe terroriste, qu’est l’EIGS, fondé par le polisarien Adnane Abou Walid Al Sahraoui à la solde du régime algérien, est très actif entre le Mali, le Burkina Faso et le Niger où il mène de multiples attaques contre des positions militaires à la faveur de l’allègement du dispositif sécuritaire dans la région.
De plus, l’EIGS, au regard de ses actions terroristes, a réussi à élargir ses recrutements en profitant de l’existence de conflits locaux et d’un sentiment de marginalisation des populations victimes d’exactions à la faveur d’une mutualisation de moyens et d’une libre circulation des combattants affilés à Al Qaïda et à l’Etat Islamique.
C’est la raison pour laquelle, le Sommet de Pau, dans le Sud-Ouest de la France, en date du 13 janvier 2020, consacré à la lutte contre les groupes jihadistes, a reconnu que la situation n’était pas bonne et que la stratégie suivie jusqu’à présent était stérile du fait que toute la zone sahélienne est visée par les assauts de plus en plus audacieux de groupes islamistes et il n’en fallait pas plus pour que le Président français, Emmanuel Macro, avoue que l’ennemi prioritaire est bel et bien l’EIGS.
Quant à l’ONG Human Right, celle-ci vient une nouvelle fois, par l’entremise de son directeur exécutif, Kenneth Roth, de se compromettre dans un nouveau rapport saturé d’approximations et de contre-vérités lors d’une conférence de presse au siège de l’Organisation des Nations-Unies dans lequel elle dresse un tableau noir sur la situation des Droits de l’Homme au Sahara marocain. Un rapport, soit dit en passant, rédigé à Rabouni par les tortionnaires et terroristes polisariens.
Cette organisation connue pour être à la solde du polisario, au même titre que « l’Association Sahraouie des Victimes des Violations des Droits de l’Homme (ASVDH) », basée à Laâyoune, aurait dû s’enquérir sur le fait de savoir comment cette dernière a pu s’enregistrer légalement en 2004 et, depuis, exercer sans qu’elle soit inquiétée le moins du monde.
Elle aurait, également, pu se demander comment la soi-disant cheffe de la pseudo « l’Association des Défenseurs des Droits de l’Homme Sahraouis (CODESA) », Aminatou Haidar, continue de voyager avec un passeport marocain pour faire des procès politiques à son propre pays, qu’elle continue de renier, sans renoncer toutefois aux droits que confère la loi marocaine à tous ses citoyens, y compris l’intéressée, de son vrai nom Aminatou Haidarun.
L’ONG Human Right a de tout temps qualifié d’iniques les procès intentés aux auteurs des sanglants événements qui ont pourtant coûté la vie en novembre 2010 à 11 éléments des forces de l’ordre marocains, envoyés mains nues à Gdim Izik, proche de Laâyoune, pour démanteler un campement installé illégalement par des nervis téléguidés depuis Tindouf avec la complicité des services algériens.
Or, HRW n’a pipé un seul mot de compassion au sujet de ces victimes tragiques du devoir pas plus, d’ailleurs, qu’à leurs familles restées depuis inconsolables, dont des veuves et des orphelins ! HRW est la honte des Droits de l’Homme !
Quant au sieur Kenneth Roth, il lui est fortement conseillé d’abaisser son pantalon et de se rendre urgemment à Alger pour encaisser son chèque avant un départ fracassant du régime vert-kaki et de son larbin polisarien.
Farid Mnebhi.