3.000 soldats français sont déployés au Mali dans le cadre de L’Opération Barkhane. La population ne croit pas en cette noble cause que l’opération Barkhane prétend défendre. Elle lance plusieurs mouvements pour dénoncer cette opération et exige le départ des forces françaises du territoire malien ‘’ on a tout compris’’, ‘’ Barkhane dehors’’ autant de protestations qui tombent dans les oreilles d’un sourd. Une centaine de jeunes maliens sont descendus dans les rues pour protester contre la présence des forces françaises au Mali, accusées de complicité avec les ex rebelles Touareg de la CMA.
L’opération Barkhane s’inscrit dans le cadre d’une stratégie de forces placées au Sahel et au Sahara par l’armée française, en partenariat avec les États de la zone. Elle mobilise plusieurs milliers de soldats contre quelques centaines de djihadistes. L’objectif de cette opération est la lutte contre les groupes armés salafistes djihadistes dans toute la région. Lancée le 1er août 2014, elle prend la suite des opérations Serval et Épervier.
L’objectif de cette opération serait d’intervenir contre les attaques terroristes, traquer les terroristes et apporter un soutien aux populations. Les populations quant à elles ne voient pas du même œil l’objectif de cette présence des forces françaises sur leur territoire. Des articles de presse et analyses ont même dénoncé la responsabilité de la France et de son armée dans l’état chaotique du Mali et ont pointé du doigt, une politique néocoloniale que mènerait la France dans cette sous-région du globe.
Pour faire savoir leur mécontentement et réclamer le départ de la force française Barkhane des villes contrôlées par d’anciens rebelles touareg, des manifestions ont été organisé à côté de l’ambassade de France. Les manifestants ont été dispersés par la police à coup tire de lacrymogènes. Au nord-est du Mali, à Kidal, les populations ont également manifesté plusieurs fois. Les manifestations se sont déroulées en face du camp de la Mission des Nations unies au Mali (Minusma) de Kidal, qu’occupent également les forces de Barkhane : « Nous avons manifesté et nous continuerons de manifester parce que les troupes françaises doivent dégager », a déclaré l’un des organisateurs de la manifestation, « Elles n’ont rien à faire ici. Elles sont trop brutales, elles interviennent sans précaution dans des domiciles privés « , jugent-ils.
Le poste de commandement interarmées de théâtre est basé à N’Djamena, au Tchad. L’opération Barkhane qui mobilisait près de 3 000 militaires en tout, passe à 4 500 en début 2018 ce qui veut dire que la France n’est pas prête à prendre en compte les revendications des populations qui réclament le départ de ses troupes présentent sur leur territoire. Au commencement de l’opération Barkhane, les effectifs engagés sont les suivants : 3 000 militaires, 200 véhicules logistiques, 200 blindés, 4 drones, 6 avions de combat, une dizaine d’avions de transport et une vingtaine d’hélicoptères.
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