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Le Mali accuse des forces étrangères d’entretenir l’insécurité et le maintien de la dépendance

Pourquoi le gouvernement de la transition au Mali a décidé de faire partir les forces étrangères notamment de la France et de l’ONU ? Le président de la transition, Assimi Goïta a justifié ces décisions, jeudi 21 septembre 2023, dans un discours prononcé à l’occasion de la commémoration du 63e anniversaire de l’accession du pays à l’indépendance.


« Après dix ans de présence des forces étrangères sur notre sol, nous avons compris que la logique était plutôt d’entretenir l’insécurité et de nous maintenir dans la dépendance. C’est la raison fondamentale pour laquelle, le peuple malien a décidé de prendre en main sa sécurité », a déclaré Assimi Goïta.

Le chef de la transition assure qu’avec la nouvelle dynamique, consécutive au retrait de la MINUSMA et les opérations militaires en cours, le Mali recouvrera sa souveraineté sur l’ensemble de son territoire. « Le gouvernement de la République du Mali veillera au redéploiement effectif des Forces de défense et de sécurité ainsi qu’au retour des services sociaux de base sur l’ensemble du territoire national », a-t-il assuré.

Sur fond de tension avec les autorités françaises, Bamako a demandé le retrait sans délai des forces françaises sur le territoire malien, fin février 2022. Fin juin 2023, le ministre malien des affaires étrangères et de la coopération, Abdoulaye Diop, a demandé, devant le Conseil de sécurité des Nations unies, le ”retrait sans délai de la MINUSMA”. Pour Bamako, cette mission au Mali depuis 2013 « n’a pas atteint son objectif fondamental », celui d’« apporter les réponses adéquates à la situation sécuritaire du Mali ». Une première vague de ces forces a déjà quitté le territoire malien.

Dans son discours, le président de la transition a rappelé que la deuxième phase du retrait de la MINUSMA devra faire l’objet d’un suivi rigoureux dans les localités de Douentza, Ansongo, Aguelhoc, Kidal, Tessalit au plus tard le 31 décembre 2023. « Ce processus ne saurait se finaliser sans contrainte », prévient Assimi Goïta. A cet effet, il invite « les populations à resserrer les rangs autour des FAMas dans l’accomplissement de cette mission décisive ».

Source : banouto.bj
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